Autosurveillance glycémique (ASG), pratique et approche du patient diabétique - 10/09/15
Résumé |
Objectif |
Évaluer la pratique de l’ASG, son utilisation dans l’autocontrôle et son impact psychologique.
Patients et méthodes |
Étude prospective transversale sur 3mois, menée en consultation où 183 patients ont répondu à un questionnaire.
Résultats |
Vingt-trois diabétiques de type 1 (DT1), 160 diabétiques de type 2 (DT2) dont 60 sous insuline/traitement mixte (DIN), d’âge moyen 57ans et durée d’évolution moyenne 18ans.
Quarante-sept pour cent des DT1 ont 2 lecteurs ou plus ; le nombre de points varie de 4/jour (78 %) à 2/jour (13 %), 86 % font l’autocontrôle. L’HbA1c est>7 % dans 86 % des cas.
Pour les DT2 ; 26 % des DIN versus 16 % sous ADO disposent de 2 ou plus. Soixante-six pour cent des DIN et 18 % sous ADO font 4 glycémies/jour. L’autocontrôle est pratiqué chez 47 % des DIN. L’HbA1c est>8 % chez 80 % des DIN et 76 % des sujets sous ADO.
Les motivations de l’ASG sont la demande du médecin, suivie de la peur de l’hypoglycémie, l’hyperglycémie, surveillance de l’alimentaire, rarement pour autocontrôle. Les points choisit sont les glycémies à jeun et préprandiales, la glycémie post-prandiale à 22h est rarement prise.
L’ASG est perçue comme altérant la qualité de vie chez 4 % des DT1, 33 % des DIN et 11 % des diabétiques sous ADO. Quatre-vingt pour cent des patients pensent que l’ASG et le nombre de points pratiqué sont l’idéal…
Discussion |
La pratique insuffisante de l’ASG est plus fréquente chez les sujets jeunes ou âgés et/ou dans certaines circonstances psychosociales. Le caractère invasif de l’ASG est mal perçu par certain ; l’accompagnement et l’éducation des malades permettent de mieux adapter et personnaliser cette pratique.
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Vol 76 - N° 4
P. 526-527 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.