Quand l’anémie de Biermer s’invite chez les endocrinopathies - 10/09/15
Résumé |
Introduction |
L’anémie de Biermer (AB) survient chez 15 % des patients atteints de polyendocrinopathie auto-immunes (PEA) type I et chez moins de 4 % des patients atteints de PEA type II et III. En s’invitant chez les PEA, qui sont une pathologie complexe, l’anémie de Biermer rend difficile la prise en charge.
Observations |
1–Patient de 32ans, diabétique type 1 depuis 12ans sous insuline. Le bilan étiologique d’une anémie macrocytaire régénérative objective des signes d’hémolyse avec une carence profonde en vitamine B12. Les anticorps anti-facteur intrinsèques sont positifs. Par ailleurs, le patient est suivi pour une insuffisance surrénalienne auto-immune.
2–Patiente de 24ans, ayant une forte hérédité diabétique, suivie pour une PEA type IIIb associant une thyroïdite auto-immune et une AB. Par ailleurs, diabétique type 2 depuis 2006 bien équilibrée sous régime seul.
3–Patient de 65ans, diabétique type 2 depuis 20ans sous insuline, suivi depuis 17ans pour une AB sous vitamine B12. Le bilan thyroïdien objective une thyroïdite auto-immune avec des taux d’anticorps anti-thyroperoxydases et anti-thyroglobuline fortement positifs.
Discussion |
L’association des PEA à d’autres pathologies chroniques telle que l’anémie de Biermer rend difficile la prise en charge :
–l’AB s’ajoute à une pathologie lourde de part la complexité des affections qu’elle engendre ;
–son diagnostic est difficile dans un contexte ou le syndrome anémique est atypique et imputé à tort aux endocrinopathies ;
–l’AB peut revêtir un tableau pseudo-addisonnien qui peut être source de confusion ou d’erreur diagnostique.
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Vol 76 - N° 4
P. 561 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.