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Intérêt d’un outil de dépistage infirmier d’un état de stress post-traumatique (ESPT) après un accident de la voie publique (AVP) : étude DEPITAC - 14/11/15

Doi : 10.1016/j.eurpsy.2015.09.246 
C. Faure 1, , O. Cottencin 2, E. Drumez 3, M.-A. De Pourtales 4, S. Molenda 1, F. Warembourg 5, L. Brelinski-Biencourt 6, V. Pages 7, S.M. Consoli 7, T. Bougerol 8, C. Chantelot 9, T. Grégory 10, D. Théry 11, D. Cordonnier 11, A. Berger 12, A.-L. Demarty 13, S. Duhem 13, G. Vaiva 1
1 Service de psychiatrie du CHRU de Lille/SCALab équipe PsyCHIC CNRS UMR 9193, Lille, France 
2 Service d’addictologie du CHRU de Lille/SCALab équipe PsyCHIC CNRS UMR 9193, Lille, France 
3 Unité de biostatistiques, CHRU de Lille, Lille, France 
4 Service de psychiatrie adulte, CHRU de Grenoble, service de psychiatrie de liaison, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris, France 
5 Service de psychiatrie, CHRU de Lille, Lille, France 
6 Service de psychiatrie adulte, groupe hospitalier de l’institut catholique de Lille, Lille, France 
7 Service de psychiatrie de liaison, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris, France 
8 Service de psychiatrie adulte, CHRU de Grenoble, Grenoble, France 
9 Service de traumatologie, CHRU de Lille, Lille, France 
10 Service de traumatologie, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris, France 
11 Service de traumatologie, groupe hospitalier de l’institut catholique de Lille, Lille, France 
12 Service de traumatologie, centre hospitalier de Douai, Douai, France 
13 Centre d’investigation, clinique du CHRU de Lille, Lille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Les AVP sont le principal pourvoyeur d’ESPT (Kupchik et al., 2007), dont la prévalence fluctue de 6 à 45 % entre les études (Heron-Delaney et al., 2013). En l’absence de repérage clinique, l’ESPT peut se chroniciser (Kessler et al., 1995). Les outils actuels permettent son diagnostic (Jackson et al., 2011), mais pas de dépister précocement les sujets à risque de développer un ESPT post-AVP en aigu (8 semaines) comme en chronique (6 mois) ou en tardif (1 an). Nous présentons une étude longitudinale réalisée sur 274 patients répartis sur 6 centres de traumatologie ayant pour objectif principal de valider un outil infirmier de dépistage précoce d’ESPT après un AVP (DEPITAC). Dix questions ont été soumises à tout patient hospitalisé dans les 15jours après un AVP, ainsi qu’une PDI et un MINI DSM-IV. La PCL-S (cut-off à 44) a permis le diagnostic à 8 semaines, 6 mois et 1 an. L’analyse statistique a été réalisée avec le logiciel SAS Institute 9.4. Le score total DEPITAC était significativement associé au diagnostic d’ESPT à 1 an (OR : 1,43 ; IC95 % : 1,14–1,79) avec un pouvoir discriminant de 0,64 (IC95 % : 0,56–0,72). DEPITAC était corrélé à l’échelle PDI (p<0,0001) avec un faible coefficient de corrélation (r=0,32) montrant une faible redondance. Seules 3 questions après analyses bivariées s’avèrent significatives : « présence d’autres blessés ou décédés lors de l’AVP », « présence d’une dissociation post-AVP » et « s’être vu mourir lors de l’AVP » avec un pouvoir discriminant de 0,65 (IC95 % : 0,57–0,73). Aucun effet centre n’a été mis en évidence (p=0,90). Nos résultats semblent montrer qu’à l’aide de seulement 3 questions de dépistage, les équipes infirmières pourraient repérer les patients à risque de développer un ESPT aigu ou tardif, leur permettant ainsi d’alerter précocement les équipes psychiatriques de liaison ou de pschotraumatologie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : État de stress post-traumatique, Outil de dépistage, Épidémiologie, Accident de la voie publique


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Vol 30 - N° 8S

P. S126-S127 - novembre 2015 Retour au numéro
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