S'abonner

PSYGÉ – Numérique, le new deal de la psychiatrie en 2035 ? - 14/11/15

Doi : 10.1016/j.eurpsy.2015.09.340 
M. Grohens 1, , R. Bocher 2
1 SMPR de Fleury-Mérogis CHSF, 7, allée des Peupliers, Sainte-Geneviève-des-Bois, France 
2 Psychiatrie 5, hôpital Saint-Jacques, Nantes, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Aujourd’hui, le numérique est le pétrole du 21e siècle, avec des nappes de chiffres et des gisements de données. L’homme numérisé se nourrit d’un flux d’informations continu. À l’ère du numérique, de nouvelles formes de relations se sont développées. À l’horizon 2035, comment vont évoluer besoins et pratiques ? Que deviendront l’hôpital et les dispositifs de soins psychiatriques ? Hôpitaux et personnels seront-ils complètement virtuels ? Que deviendra la relation entre patients et psychiatres, quelle sera la part de l’humain dans cet environnement numérique ? Le poids des outils numériques pour la transmission des connaissances est aujourd’hui très important : revues professionnelles en ligne, moteurs de recherches (PubMed, PsycINFO, Google Scholar, ClinicalTrials.gov…), sites spécialisés en psychiatrie ou en médecine (Medscape, Psychiatry Advisor, Univadis, Fréquence M, JIM…), réseaux sociaux, massive open online course (MOOC) [1, 2]… De ce fait, le volume d’informations, maintenant considérable et mondialisé, nécessite que chacun d’entre nous trouve des stratégies adaptées à ses besoins. Les nouveaux outils devraient faciliter le diagnostic du psychiatre, l’information du patient, la prise en charge personnalisée, une chimiothérapie individualisée. Ils peuvent libérer le psychiatre de nombreuses tâches au profit de la revalorisation de sa dimension relationnelle [3]. Pour l’hôpital, l’innovation sera-t-elle compatible avec les contraintes financières [5, 4]. Pour les patients, le développement de l’accès à l’information psychiatrique offre de nouvelles opportunités d’un rapport à soi inédit et décomplexé. Le numérique accélère ce mouvement en donnant en temps réel une information transparente, souvent mesurable, qui peut affecter l’état de celui qui le découvre. À terme, quel sera l’impact du développement d’outils numériques quantifiables (échelles, autoévaluations…), notamment sur des réseaux sociaux, permettant de chiffrer notre santé mentale ?

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Psychiatrie, Numérique, Relation médecin-malade, Hôpital


Plan


© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 30 - N° 8S

P. S73 - novembre 2015 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Prise en charge en soins de suite polyvalents de parents en souffrance psychique, expérience de l’hôpital du Vésinet
  • M. Blazy
| Article suivant Article suivant
  • Quels outils numériques de transmission des connaissances ?
  • A. Dervaux

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.