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Symptômes négatifs dans la schizophrénie et addiction - 09/01/16

Doi : 10.1016/S0013-7006(16)30007-0 
N. Simon a, b, , R. Belzeaux c, M. Adida c, J.-M. Azorin c
a Aix-Marseille Université, INSERM U912 (SESSTIM), 13006 Marseille, France 
b APHM, Service de Pharmacologie clinique, CAP-TV, Hôpital Ste Marguerite, 13274 Marseille cedex 9, France 
c APHM, Service de psychiatrie adulte, Hôpital Ste Marguerite, 13274 Marseille cedex 9, France 

* Auteur correspondant Auteur correspondant

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Résumé

Les troubles liés à l’usage de substance sont plus fréquents dans la population de patients schizophrènes que dans la population générale. Ce fait n’est pas sans conséquence sur la présentation clinique des patients ni sur l’évolution de la pathologie psychiatrique. En effet chaque trouble nécessite une prise en charge spécifique car l’amélioration des symptômes psychotiques peut être sans effet sur les troubles addictifs. Il est donc essentiel que le psychiatre soit informé des variations attendues et mette en place une double prise en charge psychiatrique et addictologique. Des études publiées ces dernières années, il ressort que les patients comorbides ont moins de symptômes négatifs que ceux ne consommant pas de substances. La raison tient en partie à certains symptômes négatifs eux-mêmes qui ne favorisent pas l’acquisition des substances. A contrario, certaines substances peuvent atténuer l’expression de certains symptômes comme l’anhédonie. En revanche, il est peu vraisemblable que la vulnérabilité génétique de ces deux troubles soit commune.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Dual diagnosis of schizophrenia and substance-related disorders is common in psychiatric practice. Epidemiologic studies and report have established that the risk of a substance-related disorder was 4 to 5 times higher in a population of psychiatric patients than in the general population. However, little is known on the reason of this relationship and the treatments required. It’s well known that a family history of psychosis is a risk factor of schizophrenia. Similarly a family history of substance use disorders increases the risk of using substances. Because the two disorders often occurred together, it could be hypothesized that a genetic risk factor is common. However, recent studies did not confirm this hypothesis and it seems that their genetic risks factor would be unrelated. Evidence now exists describing the different profiles of patients whether they used substance or not. Concerning negative symptoms clinical studies and meta-analyses have described fewer symptoms in schizophrenia patients with a substance use disorder. Among the different explanations that have been addressed, it seems that a lower capability of obtaining the substance could partly explain this relationship. Perhaps because patients with social withdrawal have more difficulties to find and spend the time required to obtain abused substances. At the opposite some products such as cocaine may relieve some symptoms especially anhedonia and alogia. However the link between substance-related disorders and negative symptoms is weak and decreases in more recent studies, probably because negative symptoms as well as addiction disorders are better characterized. Considering that treating psychiatric symptoms may not always lead to a decrease in the substance-related disorders but that patients who give up substances improve their psychotic symptoms, a therapeutic strategy should be planned for these dual disorders patients combining psychiatry and addiction interventions.

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MOTS-CLÉS : Schizophrénie, Symptômes négatifs, Addiction, Alcool

KEYWORDS : Schizophrenia, Negative symptoms, Addiction, Alcohol


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Vol 41 - N° 6S1

P. 6S27-6S31 - décembre 2015 Retour au numéro
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