Évolution des dépenses de consommation de biomédicaments : cas de la région Centre – Val de Loire de 2008 à 2013 - 22/02/16
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Résumé |
Introduction |
Les biomédicaments sont des innovations thérapeutiques de plus en plus prescrites en raison des perspectives thérapeutiques qu’elles offrent. Comme leurs prix sont très élevés, plus de 80 % de la dépense en molécules onéreuses de la liste en sus (hors GHS) provient de la prescription de biomédicaments. Partant du constat que la dépense en molécules onéreuses augmente chaque année dans les établissements ex-DGF, nous nous interrogeons sur la contribution des biomédicaments à cette progression.
Méthodes |
Notre base de données, issue du PMSI, est constituée de l’ensemble des molécules onéreuses consommées par les habitants de la région Centre – Val de Loire entre 2008 et 2013. Les biomédicaments ont été distingués des molécules chimiques grâce au concours d’H. Watier, PU-PH en immunologie biologique à Tours. Pour expliquer l’évolution des dépenses en molécules onéreuses, nous avons procédé à une décomposition de l’effet-prix et de l’effet-volume (lui-même décomposé en un effet quantité et un effet structure) grâce au calcul des indices de Laspeyres et de Paasche.
Résultats |
Nous observons que :
– la dépense en molécules onéreuses chimiques a baissé : l’effet prix négatif (baisse des prix) est supérieur à l’effet volume positif (moins d’unités ont été consommées mais la composition du panier de consommation s’est déformée au profit des molécules les plus chères) ;
– la dépense en biomédicaments a augmenté : l’effet prix négatif (baisse des prix) est inférieur à l’effet volume positif (moins d’unités ont été consommées mais la composition du panier de consommation s’est déformée au profit des biomédicaments les plus chers). La décomposition des effets sur le sous-échantillon des biomédicaments immunosuppresseurs (dont la part est grandissante) conduit aux mêmes résultats.
Discussion/conclusion |
Bien que leurs prix soient élevés, la croissance de la dépense en biomédicaments au sein de la liste en sus ne s’explique pas donc par une hausse de leurs prix mais par une orientation croissante de la prescription vers les biomédicaments les plus chers.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Molécules onéreuses, Innovations thérapeutiques, Indices de prix
Plan
Vol 64 - N° S1
P. S30-S31 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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