Traitement à long terme par orthèse d’avancée mandibulaire : cohorte Quovadis - 05/03/16
Résumé |
Objectif |
Évaluer à long-terme le traitement par orthèse d’avancée mandibulaire (OAM).
Méthodes |
Contact téléphonique de tous les patients adressés au spécialiste dentaire pour une pose d’orthèse avec un recul d’au moins un an au moment de l’enquête, complété d’un recueil rétrospectif sur dossier de l’efficacité initiale.
Résultats |
458 patients inclus dont 309 (56±12ans, 71 % H, IAH 30±17) ont eu une OAM entre 2009 et 2013 (contre-indication n=83, perdus de vue n=55, retour PPC n=11). Au total, 230 patients (66 %) avaient été évalués en moyenne à 4,6±3,7 mois : réduction du score d’Epworth de 11,0±5,4 à 8,8±4,8, IAH≤50 % (68 %), IAH<10/h (55 %). 279/309 patients traités ont été joints. Le recul moyen par rapport au début du traitement était de 2,8 ans±1,2 et 176 (63 %) le poursuivaient. Le taux d’arrêt était plus important après trois ans (n=72 ; 45 %) qu’avant (n=31 ; 26 %) (p=0,03). Les causes d’arrêt étaient : inefficacité (n=27), intolérance (n=26), effet indésirable (n=22), autre (n=28). Les patients encore traités rapportaient une efficacité clinique, une observance de 6,8±1,2h/nuit et 6,1±1,7j/sem et un score de satisfaction de 7,6/10±1,6. Vingt-huit patients (16 %) avaient au moins un événement indésirable : douleur (n=28), irritation (n=21), mobilité dentaire (n=9), dysfonction articulaire (n=14).
Conclusion |
À près de 3ans de recul, 2/3 des patients poursuivent le traitement avec une efficacité qui se maintient, une bonne tolérance et une observance optimale. Les arrêts de traitement sont plus fréquents après trois ans principalement en raison d’effets indésirables ou intolérance.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 13 - N° 1
P. 10 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?