Reprises de PTH par tige de première intention après échec de l’implant fémoral - 17/03/16
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Résumé |
Introduction |
Lors d’une reprise de prothèse totale de hanche (rePTH), l’utilisation d’un implant primaire sans ciment est une solution séduisante mais les résultats de ce type de reprise ne sont pas connus avec précision. Notre étude rétrospective cherchait à préciser : (1) si une reprise fémorale par tige de première intention anatomique non scellée permet une stabilité de l’implant ; (2) quel est le taux d’enfoncement secondaire ou de descellement itératif ? (3) quelle est la survie d’un tel montage ?
Hypothèse |
Une reprise fémorale par tige de première intention anatomique non scellée donne un faible taux d’enfoncement et de descellement itératif.
Matériels et méthodes |
Cette série continue rétrospective de 43 rePTH effectuées entre 1994 et 2012 concernait 43 patients, âgés de 66ans (37–90) avec un recul minimal de 24 mois. Les partes de substance étaient de grade 1 (n=24) ou 2A (n=19) selon Paprosky. Les causes de reprise étaient : 27 descellements aseptiques, 6 descellements septiques, 7 malpositions d’implant et 3 fractures périprothétiques. L’évaluation était clinique (score de Postel Merle d’Aubigné et de Harris), radiologique (enfoncement), une analyse de survie a été réalisée (avec intervalle de confiance à 95 %).
Résultats |
Tous les implants ont été changés par voie postérolatérale, sans fémorotomie. Dans quatre cas, une désescalade (utilisation d’un implant primaire en révisant un implant de reprise préalable) était réalisée. Aucune fracture peropératoire ni fausse route n’est survenue. Au recul moyen de 47 mois (24–134), le score de Postel Merle D’Aubigné moyen est passé de 10 (5–15) à 16 (11–18) et le score Harris de 58 (20–80) à 85 (66–96). Radiologiquement, aucun liseré étendu ni enfoncement secondaire ne sont apparus. Trois implants étaient positionnés en varus, sans retentissement clinique. Une patiente a dû être réopérée pour luxations récidivantes. L’estimation de survie selon Kaplan-Meier à 80 mois était de 85 % (IC à 95 % : 64-100 %).
Discussion |
La littérature est pauvre sur le sujet (7 séries), traduisant la réticence des opérateurs. La mise en place d’une pièce fémorale de première intention nécessite une bonne qualité osseuse métaphysaire, afin d’obtenir une stabilité primaire de l’implant. L’indication est donc limitée aux descellements de stade SOFCOT 1 et 2 ou Paprosky 1 et 2A. L’autre condition est l’explantation par voie endofémorale, nécessitant une bonne planification préopératoire, une connaissance de l’implant enlevé, ainsi que la disponibilité en salle d’un implant de révision.
Niveau de preuve |
Étude rétrospective de niveau 4.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Tige sans ciment, Reprise, Tige de première intention, Prothèse totale de hanche
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 102 - N° 2
P. 118-122 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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