Résultats au long cours de la nutrition parentérale à domicile en pédiatrie - 23/03/16
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Résumé |
Introduction et but de l’étude |
La nutrition parentérale (NP) est la base de la prise en charge de l’insuffisance intestinale. Le but de cette étude est d’analyser, sur une période de 14ans, les indications de la NP à domicile (NPAD) des enfants et d’évaluer les résultats en fonction du diagnostic.
Matériel et méthodes |
Étude rétrospective incluant tous les enfants suivis par le centre agréé de NPAD de l’hôpital Necker–Enfants-Malades entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2013.
Résultats |
Deux cent cinquante et un enfants ont été inclus dont 217 (86 %) avaient une pathologie primitive digestive. L’âge moyen de début de la NP était de 0,7±0,3ans pour une durée de 1,9±0,4ans. L’indication majeure de la NPAD était la grêle courte (59 %) : volvulus (17 %), entérocolite ulcéro-nécrosante (12 %), laparoschisis (12 %), maladie de Hirschsprung (10 %) et atrésie du grêle (6 %). Les autres causes digestives étaient les entéropathies congénitales (10 %) notamment l’atrophie microvillositaire et la dysplasie épithéliale, les pseudo-obstructions intestinales chroniques (POIC, 9 %) et les maladies inflammatoires du tube digestif (5 %). Les pathologies extra-digestives étaient principalement secondaires au déficit immunitaire (10 %). À la fin de l’étude, 56 % des enfants étaient sevrés de la NP, 8 % ont été transplantés et 10 % étaient décédés. Les complications majeures de la NP étaient les infections liées au cathéter (ILC, 1,7 pour 1000jours de cathéter) et les manifestations hépatiques secondaires à l’insuffisance intestinale (51 enfants, 20 % de la cohorte). Les enfants ayant une entéropathie congénitale avaient le taux le plus élevé de perturbation du bilan hépatique (44 % du sous-groupe). Pas de ralentissement de la croissance chez les enfants ayant une grêle court et évalués à 6 mois du sevrage de la NP.
Conclusion |
Comparés à l’étude réalisée par le centre entre 1980 et 2000, la durée de NP jusqu’au sevrage, le taux de mortalité et l’intervalle de temps jusqu’au changement du cathéter sont inférieurs. Pas de différence significative dans l’incidence des complications hépatiques secondaires. L’incidence globale des ILC a augmenté notamment à Staphylococcus aureus. Cependant, l’incidence diminue depuis l’introduction de la taurolidine en 2012.
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Vol 30 - N° 1
P. 55-56 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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