Leucémie à tricholeucocytes - 15/04/16
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La leucémie à tricholeucocytes (LT) représente 2 % de l'ensemble des leucémies. Le diagnostic repose sur la présence dans le sang et/ou la moelle de tricholeucocytes : cellules lymphoïdes B au cytoplasme « chevelu » exprimant le CD103, le CD123, le CD11c et le CD25. La mutation BRAF V600E est un vrai marqueur moléculaire de la LT. Celle-ci doit être distinguée des autres syndromes lymphoprolifératifs chroniques (SLPC), notamment de la leucémie à tricholeucocytes dans sa forme variante (LT-V) et du lymphome splénique diffus de la pulpe rouge (LSDPR). Les analogues des purines (PNA), désoxycoformycine ou 2-chloro-désoxyadénosine, restent le traitement de référence de la LT en première ligne. Des rechutes sont observées dans environ 20 % des cas. La possibilité d'obtenir une maladie résiduelle indétectable en utilisant en seconde ligne les PNA suivis d'anticorps monoclonaux anti-CD20 (rituximab) permet d'espérer des rémissions complètes prolongées, voire des guérisons. En cas de LT en rechute/réfractaire ou avec utilisation de l'allèle IGHV4-34, les alternatives thérapeutiques sont les inhibiteurs de BRAF chez les patients porteurs de la mutation V600E, associés ou non à des inhibiteurs de MEK, ou les immunotoxines chez les patients sans mutation. Dans tous les cas, une surveillance hématologique prolongée est nécessaire, compte tenu de l'augmentation du risque de cancer secondaire chez les patients atteints de LT.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Leucémie à tricholeucocytes, HCL, BRAF V600E, Zone marginale, Analogues des purines, Anticorps monoclonaux anti-CD20, Inhibiteurs de BRAF
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