Apport de la pharmacogénétique à la pharmacovigilance - 04/05/16
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Depuis le début du siècle, des informations d’ordre pharmacogénétique apparaissent dans le libellé des résumés des caractéristiques du produit. Les mesures pharmacogénétiques concernent surtout les enzymes du métabolisme des médicaments, en particulier les cytochromes P450. Certains individus, appelés métaboliseurs lents, éliminent plus lentement certains médicaments, entraînant des surdosages et des effets indésirables médicamenteux (EIM). Les exemples les plus connus concernent les AVK et VKORC1-CYP2C9 et le clopidogrel et le CYP2C19. Aux États-Unis, la réalisation de ces tests est préconisée avant introduction de ces médicaments pour prévenir la survenue d’EIM. De même, pour limiter la toxicité des anticancéreux (DPYD-capécitabine, UGT1A1-irinotécan, TPMT-6-mercaptopurine), des déterminations pharmacogénétiques s’avèrent utiles. Enfin, l’identification de certains loci human leucocyte antigen (HLA), fortement associés à la survenue d’accidents immunoallergiques avec un médicament donné, demeure courante. L’exemple le plus connu est le HLA-B*5701 associé aux réactions d’hypersensibilité avec l’abacavir, désormais évalué de manière systématique avant l’introduction de ce médicament.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pharmacogénétique, Pharmacovigilance, Effets indésirables médicamenteux, UGT1A1, TPMT, DPYD, CYP2D6, VKORC1/CYP2C9, CYP2C19, HLA
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Vol 71 - N° 2
P. 217-222 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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