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Encéphalopathie hépatique : physiopathologie et traitement - 01/01/96

[10-385-A-20]
Pierre Blanc : Chef de clinique-assistant des Hôpitaux
Jacques Michel : Interne des Hôpitaux
Henri Michel : Professeur des Universités, praticien hospitalier, chef de service
Service d'hépatogastroentérologie, centre hospitalier universitaire, hôpital Saint-Eloi, 4, avenue Bertin-Sans, 34295  Montpellier cedex 5 France
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Endocrinologie-Nutrition

Résumé

L'encéphalopathie hépatique (EH) est un syndrome neuropsychique compliquant une maladie hépatique le plus souvent chronique (cirrhose), plus rarement aiguë (hépatite fulminante). Elle est caractérisée par des manifestations psychiques (somnolence, confusion, coma) et neurologiques (astérixis, hypertonie extrapyramidale, convulsions). L'EH peut être aiguë ou chronique. Elle constitue toujours un signe de gravité de la maladie du foie.

L'EH est la conséquence de deux facteurs qui coexistent constamment : l'insuffisance hépatocellulaire et les anastomoses portocaves [80]. L'insuffisance hépatique joue un rôle essentiel dans la survenue de l'EH au cours des hépatites fulminantes, les dérivations portocaves spontanées ou chirurgicales au cours des cirrhoses.

Le diagnostic d'EH est clinique. Quatre grades sont identifiés en fonction de l'importance des troubles de la conscience ; grade 1 : troubles de l'attention et du caractère (euphorie, anxiété) ; grade 2 : léthargie ou apathie, désorientation dans le temps ou dans l'espace, comportement inapproprié ; grade 3 : somnolence marquée, confusion, désorientation dans le temps et dans l'espace ; grade 4 : coma [22]. Cependant, 50 à 85 % des malades cirrhotiques ont des troubles des fonctions cérébrales supérieures non décelables lors d'un examen clinique conventionnel. Ces malades sont atteints d'EH infraclinique, uniquement mise en évidence par des tests psychomoteurs [58].

De nombreuses théories physiopathologiques ont été évoquées pour expliquer l'EH. Chacune d'elles a été à l'origine d'un traitement spécifique. Nous envisagerons tout d'abord les principales hypothèses physiopathologiques puis les différents traitements proposés.

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