En pratique, que dois-je savoir sur les mécanismes d’action de la stimulation corticale noninvasive ? - 06/06/16
Résumé |
La stimulation cérébrale, bien qu’utilisée chez l’homme depuis des siècles, n’a connu un réel développement qu’au cours des 2 dernières décennies dès lors que des méthodes de stimulation indolores telles que la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS) et la stimulation par courant continu (tDCS) sont apparues. De manière surprenante, alors que les mécanismes impliqués dans les effets physiologiques résistent encore en grande partie à notre compréhension, la démocratisation de ces deux méthodes ne cesse de s’étendre, sans doute stimulée par les espoirs grandissants de leur intérêt clinique en particulier dans le traitement des douleurs neuropathiques et de certains troubles psychiatriques. Bien que très différentes sur le plan méthodologique, la TMS répétitive et la tDCS partagent probablement des mécanismes d’action communs sur les circuits de neurones, via un renforcement ou au contraire une diminution de l’efficacité de la transmission synaptique selon le protocole utilisé. L’intérêt de ces techniques réside en grande partie sur la possibilité d’interagir avec les circuits affectés par un dysfonctionnement, à l’origine, ou consécutif à un trouble neurologique, et dès lors de compenser la plasticité réactionnelle quelquefois délétère ou de stimuler l’expression de nouveaux circuits compensateurs. Les enjeux des recherches actuelles sont multiples. Outre la mise au point de nouveaux protocoles, plus efficaces, et plus à même d’exercer des effets bénéfiques sur le long terme, approfondir les connaissances sur la circuiterie cérébrale représente une étape indispensable pour permettre d’identifier de nouvelles cibles de stimulation thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Plasticité cérébrale, rTMS, tDCS
Plan
Vol 46 - N° 2
P. 84 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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