In Europe, breast cancer is the most common cancer among women. His treatment (TTT) can have a significant impact on daily life.

Explore the experienced short-term side effects (SE) of chemotherapy and hormonal therapy by women themselves, the information delivered and the place of the general practitioner (GP).

Qualitative study by individual interview, conducted from January to May 2015, with 14 women followed for no metastatic breast cancer after chemotherapy and possible initiation of hormone therapy, at the Cancer Institute of the Loire (France).

The SE of chemotherapy, except vomiting, have appeared very trying (fatigue, pains oral and cutaneous involvement), punctuated and accentuated by the cures. They were resounding on daily life, requiring family or professional assistance. Falling dander, considered stigmatizing, violated the person and femininity. The women have estimated to be well informed. They had appreciated the initial response of the pivot nurse. The least expected SE of hormone therapy, hot flashes and articular pains might limit activities. To counteract these side effects, mostly accepted to prevent recidivism, a remedy for complementary therapies was frequent. The GP was solicited for some SE, sometimes for complementary medicine (CM).

Over the cures, women suggested support meetings, a more sustainable action of the pivot nurse, a better attention to their complaints and a more personalized information. The development of TTT less EI provider was desired. The effect of CM on SE should be explored.

En Europe, le cancer du sein est le cancer le plus répandu chez les femmes. Son traitement (TTT) peut avoir un retentissement important sur la vie quotidienne.

Explorer le vécu et la prise en charge des effets indésirables (EI) à court terme de la chimiothérapie et de l’hormonothérapie rapportés par les femmes elles-mêmes, leur point de vue sur l’information délivrée au préalable et la place du médecin généraliste.

Étude qualitative par entretien individuel, menée de janvier à mai 2015, auprès de 14 femmes traitées pour un cancer du sein non métastatique par chimiothérapie et éventuelle hormonothérapie, à l’Institut de cancérologie de la Loire (France).

Les EI de la chimiothérapie, à l’exception des vomissements, paraissaient très éprouvants (fatigue, douleurs, atteinte buccale et cutanée), rythmés par les cures et accentués à chaque nouvelle cure. Ils retentissaient sur la vie quotidienne, nécessitaient des aides familiales ou professionnelles. La chute des phanères, stigmatisante, portait atteinte à la personne et la féminité. Les femmes estimaient être bien informées. Elles avaient apprécié l’intervention initiale de l’infirmière pivot. Les EI de l’hormonothérapie moins attendus (bouffées vasomotrices, douleurs articulaires) pouvaient limiter les activités. Pour contrecarrer ces EI, majoritairement acceptés pour éviter la récidive, un recours aux thérapies complémentaires (TC) était fréquent. Le médecin généraliste (MG) était sollicité pour gérer certains EI et parfois pour une TC.

Les femmes ont suggéré des réunions de soutien lors des cures, une action durable de l’infirmière pivot, une meilleure écoute et une information personnalisée. Le développement de TTT moins pourvoyeur d’EI était souhaité. L’efficacité des TC sur les EI devrait être étudiée.