Reprise des sports de loisir et résultats cliniques au recul minimum de 2 ans après réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs - 16/06/16
Return to recreational sport and clinical outcomes with at least 2 years follow-up after arthroscopic repair of rotator cuff tears
, S. Klouche a, V. Mas a, M. Ferrand a, T. Bauer a, P. Hardy a, bCet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Introduction |
L’objectif principal de l’étude était d’évaluer les modalités de retour au sport chez les sportifs de loisirs après réparation arthroscopique d’une rupture de la coiffe des rotateurs (RCT).
Méthode |
Une étude rétrospective monocentrique a inclus l’ensemble des sportifs de loisir opérés en 2008–2012 pour une réparation arthroscopique d’une RCT, pratiquant leur sport à un rythme régulier, et âgés de moins de 70ans. Tous ont été recontactés au recul minimum de 2ans. Le critère principal de jugement était le retour au sport (oui/non). Les critères secondaires étaient le retour au sport habituel, les délais de reprise, le nombre d’heures hebdomadaires de pratique, et au dernier recul, l’évaluation subjective du niveau sportif, la satisfaction du patient et l’index WORC.
Résultats |
Soixante-seize patients (37 femmes/39 hommes), âge moyen 57,0±7,3ans ont été inclus. Cinquante-trois patients sur soixante-seize (69,7 %) pratiquaient un sport sollicitant particulièrement le membre supérieur. Le recul moyen était 45±14 mois. En postopératoire, 67/76 (88,2 %) patients ont repris une activité sportive, le même sport pour 52/76 (68,4 %). Le délai moyen de reprise était 6±4,9 mois. Pour les patients ayant repris le sport, le nombre d’heures de pratique hebdomadaire moyenne n’a pas été modifié significativement (p=0,58). Au dernier recul, le niveau sportif subjectif était jugé supérieur/identique au niveau préopératoire par 52/67 (77,6 %) patients. Les facteurs significativement associés à l’absence de reprise du sport habituel étaient une durée d’évolution de la symptomatologie douloureuse avant l’opération supérieure à 9 mois (OR=3,6 [1,01–12,5], p=0,04) et une intensité de pratique préopératoire inférieure à 2heures/semaine (OR=4,1 [1,4–12,3], p=0,01). Au dernier recul, l’amélioration fonctionnelle évaluée par le WORC était fortement significative (p<0,00001) et 73/76 (96 %) des patients étaient satisfaits.
Conclusion |
La majorité des sportifs de loisir ont repris le sport après réparation arthroscopique des ruptures de coiffe, le plus souvent au même niveau et avec une intensité équivalente aux valeurs préopératoires.
Niveau de preuve |
IV, étude rétrospective.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rupture de la coiffe des rotateurs, Réparation arthroscopique, Retour au sport, Sportifs de loisir
Plan
| ☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
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