The current generation of instruments in gamma-ray astrophysics launched a new era in the search for a dark matter signal in the high-energy sky. Such searches are said indirect, in the sense that the presence of a dark matter particle is inferred from the detection of products of its pair-annihilation or decay. They have recently started to probe the natural domain of existence for weakly interacting massive particles (WIMPs), the favorite dark matter candidates today. In this article, we review the basic framework for indirect searches and we present a status of current limits obtained with gamma-ray observations. We also devote a section to another possible class of cosmological gamma-ray sources, primordial black holes, also considered as a potential constituent of dark matter.

La génération actuelle des détecteurs de rayons gamma d'origine astrophysique a ouvert une nouvelle ère dans la recherche d'un signal à haute énergie lié à la présence de particules de matière noire. Ces recherches dites indirectes, car on détecte les produits d'annihilation de deux de ces particules ou de leur désintégration, ont récemment commencé à sonder le domaine naturel des paramètres de l'hypothèse favorite : l'existence de particules de grande masse soumises seulement à l'interaction faible (weakly interacting massive particles ou WIMP). Dans cet article, nous rappelons le cadre de base des recherches indirectes, puis nous présentons l'ensemble des limites actuelles obtenues avec les observations gamma. Nous consacrons également une section aux trous noirs primordiaux, une autre classe de sources gamma d'origine cosmologique, discutée également comme candidat « matière » noire dans la littérature.