Préservation ischémique du poumon - 01/01/00
Pietro Montagna : Assistant-chef de clinique
Olivier Jegaden : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Service de chirurgie cardiaque thoracique et cardiovasculaire du professeur P Mikaeloff, hôpital cardiovasculaire et pneumologique Louis Pradel, BP Lyon-Montchat, 69394 Lyon cedex 03 France
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Résumé |
L'amélioration de la qualité de préservation pulmonaire, en vue d'une transplantation, reste l'objet d'études de nombreux protocoles de recherche. Les lésions au cours de l'ischémie-reperfusion retrouvent leur étiopathogenèse dans la production des radicaux libres, dans l'altération de l'endothélium et dans l'activation des leucocytes et plaquettes. Les différentes solutions de pneumoplégie proposées, plus ou moins additionnées à des molécules présentant une action de scavengers, atténuent ces phénomènes. Si la perfusion-lavage par flush dans l'artère pulmonaire, suivi du stockage statique à froid de l'organe, reste la technique préférée par la plupart des auteurs, d'autres méthodes de protection ont été élaborées et appliquées. Ce travail de revue générale, en partant de la physiopathologie du dommage cellulaire, examine et compare les diverses stratégies de conservation du poumon.
Mots-clés : transplantation pulmonaire, préservation pulmonaire, scavenger, anti-PAF, prostaglandine, déplétion leucocytaire
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