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Poumon éosinophile - 01/01/95

[6-039-K-10]
Bruno Stach : Chef de clinique, assistant des Hôpitaux
Eric Dansin : Chef de clinique, assistant des Hôpitaux
Benoît Wallaert : Professeur de pneumologie, médecin des Hôpitaux
Service de pneumologie et immunoallergologie, hôpital A.-Calmette, 59037  Lille  France
André Bernard Tonnel : Professeur de pneumologie, médecin des Hôpitaux, chef de service, directeur de l'unité INSERM
U 416, institut Pasteur,  Lille  France
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Pneumologie et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

On regroupe sous le terme de « poumon éosinophile » un ensemble d'affections caractérisé par une infiltration parenchymateuse pulmonaire où prédominent les polynucléaires éosinophiles. L'hyperéosinophilie circulante (> 500/mm3) n'est pas constante et il n'y a pas de parallélisme entre l'hyperéosinophilie circulante et la gravité de l'atteinte pulmonaire. La classification des étiologies du poumon éosinophile est malaisée, tant leurs variétés recouvrent de vastes domaines de l'exercice médical. Crofton et coll. en 1952 ont proposé une première classification en cinq groupes [24].

  • Eosinophilie pulmonaire simple ou syndrome de Löffler où la symptomatologie clinique et paraclinique dure moins d'un mois.
  • Eosinophilie pulmonaire prolongée.
  • Eosinophilie pulmonaire avec asthme.
  • Eosinophilie pulmonaire tropicale.
  • Eosinophilie pulmonaire avec périartérite noueuse.

Cette classification présente plusieurs inconvénients : la frontière entre les deux premiers groupes est mal définie, l'association asthme et hyperéosinophilie peut être banale et surtout elle ne distingue pas les formes d'étiologies identifiées de celles d'étiologies indéterminées. La classification de Fraser et Pare apparaît actuellement comme la mieux adaptée à une approche étiologique cohérente [38]. Leur classement a depuis été complété avec notamment l'apparition de nouvelles étiologies (tableau I). Par définition, le terme de poumon éosinophile exclut les affections comportant des infiltrations pulmonaires où les polynucléaires éosinophiles interviennent de façon secondaire (tableau II).

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