Association de l’apport alimentaire en calcium, phosphore et magnésium avec le syndrome métabolique chez des volontaires tunisiens - 14/10/16
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Résumé |
Introduction et but de l’étude |
Le syndrome métabolique (SMet) réunit différents désordres métaboliques et hémodynamiques qui confèrent un risque particulier de développer les maladies cardiovasculaires. Plusieurs études se sont intéressés aux macronutriments et ont rapporté qu’un régime diversifié restreint en graisses et riche en fruits et légumes paraît le mieux adapté pour diminuer le risque du SMet. Actuellement, l’effet des micronutriments suscite de plus en plus d’intérêt tel que le Mg (cofacteur pour certaines enzymes, a la capacité de former des savons avec les acides gras dans l’intestin et ainsi la réduction du contenu d’énergie digestible du régime alimentaire), le P (intervient dans le métabolisme phospholipidique lié à la synthèse de cholestérol dans le foie) et le Ca (joue un rôle critique dans le règlement du métabolisme énergétique). Notre but est d’évaluer les associations entre l’apport alimentaire et les concentrations sériques du Mg, P et Ca avec le SMet et ses composantes chez des volontaires Tunisiens.
Matériel et méthodes |
Nous avons recruté, du personnel de l’hôpital, 338 volontaires qui ont été subdivisés selon la définition de l’IDF 2005 en deux groupes : SMet(+), n=106 et SMet(−), n=232. Des paramètres anthropométriques, des dosages biologiques, le Mg, P et Ca ont été mesurés. L’évaluation de l’apport alimentaire a été effectuée par questionnaire de 3jours (dont 1 jour du week-end) puis traité sur logiciel DietetiK 5.3 complété par des plats tunisiens. L’IMC a été calculé, la résistance à l’insuline a été évaluée par l’HOMA-IR. Les analyses statistiques ont été effectuées par SPSS16.0.
Résultats et analyse statistique |
Nous avons observé un apport alimentaire en Mg, P et Ca significativement plus bas chez le groupe ayant le SMet. Les ORs de SMet ajustés à l’âge, au tabac, au diabète, à l’hypertension, à l’exercice physique régulier et à l’apport en macronutriments associé au quartile le plus haut de D-Mg (>213mg/jour), P (>2290mg/jour) et Ca (>839mg/jour), comparé avec le quartile le plus bas (81,21mg/jour, 838mg/jour, 373,86mg/jour), étaient respectivement 0,771 (95 %CI=0,42–0,98) p=0,041 ; 0,865 (95 %CI=0,37–0,99) p=0,033 et 0,833 (95 %CI=0,30–0,97) p=0,042. Des relations inverses significatives ont été également observées entre les concentrations sériques de Mg, P et Ca et le SMet.
Conclusion |
Une fréquence plus élevée du SMet a été observée chez les sujets ayant un apport alimentaire et des concentrations sériques basses en Mg, P et Ca. Donc, les produits alimentaires riches en Mg, P et Ca comme les légumes verts, les céréales, les grains entiers et le lait pourraient prévenir le SMet.
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Vol 30 - N° 3
P. 273-274 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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