La force de préhension est une composante du bilan de la main et du membre supérieur. Le physio/kinésithérapeute s’y intéresse pour mesurer les déficiences musculaires du membre supérieur qui retentissent, inévitablement sur elle. La mesure de la force musculaire est réalisée à l’aide du dynamomètre. Nous avons recherché les origines de la mesure de la force et de cet appareil et ses évolutions au fil du temps.

Nous avons recensé les catalogues médicaux et chirurgicaux dans les bases de données ayant numérisé des documents anciens. Nous avons également questionné les bases de données Kinédoc, Medline, Science direct, Google scholar, Espacenet. La plupart des dynamomètres trouvés dans ces catalogues portent le nom de leur inventeur. Sur Google et Google scholar nous avons recherché des informations complémentaires sur ces inventeurs. Nous n’avons mis aucune limite chronologique dans nos recherches.

Nous avons recensé 74 catalogues. Nous avons éliminé 11 catalogues spécialisés. Pour certains fabricants nous disposions de plusieurs catalogues mais jamais de la même année. Les plus anciens datent de 1849 le plus récent de 2003. Nous avons retenu 27 catalogues et 72 livres ou articles.

La première machine pour mesurer la force apparaît en Angleterre au début du XVIII^e siècle. C’est Régnier, à la fin du XVIII^e siècle, qui inventa le premier dynamomètre moderne. Nous distinguons les dynamomètres mécaniques utilisant un ressort métallique, les dynamomètres pneumatiques qui mettent de l’air en compression, les dynamomètres hydrauliques, les dynamomètres à jauges de contraintes et les dynamomètres électroniques. Au cours du XIX^e siècle, les neurologues d’abord puis les anthropologues et très vite les adeptes de la culture physique s’intéressèrent à ces appareils. Au cours du XX^e siècle, les dynamomètres ont continué à évoluer, sans que les principes de base n’en soient bouleversés.

Certains appareils avec ressort sont toujours utilisés de nos jours. L’hydraulique et l’électronique ont apporté leurs avantages sans modifier profondément les principes de l’appareil.

Non adapté.

Grip strength is a component of hand and upper-limb work-up. For physiotherapists, it assesses upper limb muscle deficits, by which it is inevitably impaired. Muscle strength is measured by dynamometer. We investigated the origins of force measurement and dynamometers and their developments over time.

Medical and surgical catalogues in databases in which older documents have been digitized were examined, as were the Kinedoc, Medline, ScienceDirect, Google Scholar and Espacenet databases. Most of the dynamometers found in these catalogues are named after their inventor. Further information about the inventors was retrieved from the Google and Google Scholar databases. No time limit was applied to our research.

Seventy-four catalogues were identified of which 11 were eliminated as being unsuitably specialized for our purposes. For certain manufacturers several catalogues were available but never for the same year. The oldest were printed in 1849 and the most recent in 2003. Twenty-seven catalogues and 72 books or articles were analysed.

The first machine to measure strength appeared in England in the early 18th century. Régnier, at the end of the 18th century, invented the first modern dynamometer. We can distinguish mechanical dynamometers using a metal spring, pneumatic dynamometers using compressed air, hydraulic dynamometers, dynamometers with strain gauges, and electronic dynamometers. During the 19th century, first neurologists anthropologists and soon work-out enthusiasts took an interest in these devices. In the 20th century, hydraulics and electronics led to new developments, without changing the basic principles of dynamometry.

Some spring-based devices are still used today. Hydraulics and electronics have provided certain advantages, without profoundly changing the fundamental principles.

Not adapted.