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Manifestations dermatologiques chez les patients souffrant de schizophrénie : étude transversale sur 12 mois - 20/10/16

Doi : 10.1016/j.amp.2015.07.042 
Mohammed Barrimi a, , Rachid Aalouane c, Fatima Zahra Mernissi b, Hanae Ziat b, Ismail Rammouz c
a Service de psychiatrie, CHU Mohamed VI, faculté de médecine et de pharmacie d’Oujda, université Mohamed 1er, Oujda, Maroc 
b Service de dermatologie, CHU Hassan II, faculté de médecine et de pharmacie de Fès, université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès, Maroc 
c Service de psychiatrie, CHU Hassan II, faculté de médecine et de pharmacie de Fès, université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les affections dermatologiques chez les patients schizophrènes sont fréquentes, graves et sous-diagnostiquées.

Objectifs

Le but de notre étude est de préciser la nature et la prévalence des affections dermatologiques observées chez les patients schizophrènes consultants ou hospitalisés en service de psychiatrie.

Méthodes

Étude transversale prospective étalée sur une période de 12 mois réalisée en collaboration entre le service de dermatologie et le service de psychiatrie du CHU Hassan II de Fès.

Résultats

Parmi 120 patients schizophrènes inclus, nous avons enregistré 98 cas de dermatoses, soit 82 % des patients, 56 % des cas en hospitalier et 44 % en consultation. L’âge moyen était de 27ans avec un sex-ratio F/H à 2,07. Les diagnostics dermatologiques retenus dans notre étude étaient dominés par les états pelliculaires dans 16 % des cas, les automutilations dans 13 % des cas, la dermatophytie dans 10 % des cas, la dermite séborrhéique dans 8,3 % des cas, la pédiculose dans 5,8 % des cas et autres.

Discussion

Les dermatoses liées à une hygiène défectueuse sont fréquentes chez les patients schizophrènes hospitalisés, ce qui pourrait être expliqué par le désintérêt de ces malades pour leur propreté et la grande promiscuité en milieu hospitalier.

Conclusion

La collaboration entre le psychiatre et le dermatologue est primordiale pour améliorer la prise en charge des pathologies dermatologiques chez les schizophrènes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Introduction

Skin disorders in schizophrenic patients are common, serious and under diagnosed.

Objectives

The aim of our study was to determine the prevalence and profile of various skin diseases observed in schizophrenic patients.

Methods

We conducted a cross-sectional study on a 12-month period from November 2011 to December 2012, in collaboration between the department of dermatology and department of psychiatry of the University Hospital Center Hassan II of Fez. It involved schizophrenic patients hospitalized or in consultation in psychiatric hospital.

Results

Over a period of 12 months, 120 patients were included in our study, we recorded 98 cases of skin diseases (82%). A total of 56% of patients were hospitalized and 44% were examined in consultation. The mean age of patients was 27 years and the sex ratio was 2.07. Dermatological diagnoses identified in our study were dominated by dandruff in 16% of cases, self-mutilation in 13% of cases, tinea in 10% of cases, seborrheic dermatitis in 8.3% of cases, pediculosis in 5.8% and others.

Discussion

Skin diseases related to poor hygiene are common in schizophrenic hospitalized patients, which could be explained by the lack of interest of these patients for their cleanliness and promiscuity in hospital.

Conclusion

The collaboration between psychiatrist and dermatologist is essential to improve the management of dermatological diseases in schizophrenia.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Comorbidité, Maladie de la peau, Maroc, Prévalence, Schizophrénie

Keywords : Comorbidity, Morocco, Prevalence, Schizophrenia, Skin disorder


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Vol 174 - N° 8

P. 683-688 - octobre 2016 Retour au numéro
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