Chimiothérapie à hautes doses comme stratégie pour contourner la résistance aux médicaments dans les tumeurs solides - 20/10/16
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Résumé |
La chimiothérapie à hautes doses a été développée dans les années 1980 basée sur des observations scientifiques faites in vitro. Il a été montré que la survie des cellules tumorales traitées par des agents alkylants respectait une forte relation dose réponse. En plus, lorsque les doses étaient intensifiées, la résistance acquise des cellules tumorales pouvait être surmontée. En clinique, l’intensification de la dose des agents alkylants a permis d’accroître les réponses thérapeutiques, au prix néanmoins d’une importante toxicité hématologique. Suite à l’avènement de l’autogreffe de cellules-souches hématopoïétiques, les effets toxiques marqués associés à l’intensification thérapeutique ont été, dans leur majorité, contournés. En conséquence, les hautes doses de chimiothérapie ont été évaluées dans différents types de tumeurs solides, en particulier dans les cancers du sein, de l’ovaire et dans les tumeurs germinales, mais aussi dans le cancer bronchique à petites cellules, les sarcomes des tissus mous et le sarcome d’Ewing. À ce jour, les hautes doses de chimiothérapie avec le support des cellules-souches hématopoïétiques ne sont utilisées que dans le cadre d’une thérapie de rattrapage pour les tumeurs germinales chimiosensibles de mauvais pronostic. Pour ce qui concerne le traitement du cancer du sein et de l’ovaire, la chimiothérapie à hautes doses ne doit être, aujourd’hui, envisagée que dans le cadre d’essais cliniques. Néanmoins, cette approche de thérapie intensive pour surmonter la résistance aux traitements standards reste toujours d’actualité. De nombreux efforts se poursuivent pour identifier de nouvelles combinaisons thérapeutiques actives à hautes doses et capables d’améliorer les réponses.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
The concept of high-doses chemotherapy was developed in the 1980s based on in vitro scientific observations. Exposure of tumor cells to increasing concentrations of alkylating agents resulted in increased cell death in a strong dose-response manner. Moreover, the acquired resistance of tumor cells could be overcome by dose intensification. In clinic, dose intensification of alkylating agents resulted in increased therapeutic responses, however associated with significant hematological toxicity. Following the development of autologous stem cells transplantation harvesting from peripheral blood, the high-doses of chemotherapy, initially associated with marked toxic effects, could be more easily tolerated. As a result, the approach was evaluated in different types of solid tumors, including breast, ovarian and germ cell tumors, small cell lung carcinoma, soft tissue sarcomas and Ewing sarcoma. To date, high-doses chemotherapy with hematopoietic stem cells support is only used as a salvage therapy to treat poor prognosis germ cell tumors patients with chemo-sensitive disease. Regarding breast and ovarian cancer, high-doses chemotherapy should be considered only in the context of clinical trials. However, intensive therapy as an approach to overcome resistance to standard treatments is still relevant. Numerous efforts are still ongoing to identify novel therapeutic combinations and active treatments to improve patients’ responses.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hautes doses de chimiothérapie, Tumeurs germinales, Autogreffe de cellules-souches, Tumeurs solides, Cancer du sein, Cancer de l’ovaire
Keywords : High-dose chemotherapy, Germ cell tumors, Autologous stem cell transplant, Solid tumors, Breast cancer, Ovarian cancer
Plan
Vol 103 - N° 10
P. 861-868 - octobre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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