Les luxations et fractures luxations périlunaires du carpe (à propos d’une série de 73 cas) - 21/10/16
Periulnar dislocations and fracture-dislocation of the carpal bones : A series of 73 cases
Résumé |
Introduction |
La luxation périlunaire du carpe est une pathologie rare et grave, c’est une luxation intracarpiennes qui se fait autour du Lunatum, les lésions sont soit ligamentaires pures, ou associées à des fractures, en particulier celle du Scaphoïde. Les séries publiées dépassent rarement les 50 cas. Nous rapportons une série de 73 cas de luxations et fractures luxation périlunaire du carpe.
Matériels et méthodes |
Notre série comporte 73 patients avec 73 lésions (après avoir exclu des 86 cas initiaux, les patients décédés, les patients perdus de vue et les dossiers inexploitables) ; dont 70 luxations et fractures luxations postérieures et 3 cas de fractures luxations antérieurs, toutes ces lésions ont un recul minimal de 14mois. Le traitement entrepris a été : 7 cas de réduction et immobilisation plâtrée, 24 cas de réduction orthopédique et brochage percutané, 31 cas de réduction orthopédique suivie d’un abord chirurgical, 7 cas de réduction et stabilisation chirurgicale et 4 cas de résection de la première rangée des os du carpe. La stabilisation complémentaire a été entreprise de différentes manières.
Résultat |
Les résultats ont été évalués selon plusieurs paramètres (épidémiologique, clinique, radiologique, thérapeutique et fonctionnel).
Discussion |
Nous soulignons l’augmentation de l’incidence des LPL qui est due à « l’évolution de la société O ». La prise en charge de cette pathologie (de ses complications et ses séquelles) est lourde, car son évolution reste incertaine. Malgré quelques consensus, la prise en charge est encore controversée et sans opinion tranchée sur nombre de points. Dans notre étude, plusieurs facteurs ont été étudiés pour conclure à la meilleure conduite à tenir.
Conclusion |
L’examen clinique d’un poigné doit être complété par un bilan radiographique standard avec investigations plus poussées pour une prise en charge rapide et adéquate. À la phase aiguë, l’urgence est à la réduction rapide de la luxation. Le traitement orthopédique ne trouve plus d’indication (plus d’inconvénients que d’avantages). Par contre, la réduction orthopédique doit être réalisée dans tous les cas de lésions fraîches diagnostiquées (moins de 72heures).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 102 - N° 7S
P. S172 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?