Recommandations pour la pratique clinique : synthèse des recommandations pour le traitement chirurgical du prolapsus génital non récidivé de la femme par l’AFU, le CNGOF, la SIFUD-PP, la SNFCP, et la SCGP - 22/10/16
Clinical practice guidelines: Synthesis of the guidelines for the surgical treatment of primary pelvic organ prolapse in women by the AFU, CNGOF, SIFUD-PP, SNFCP, and SCGP
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Objectif |
Élaborer des recommandations pour la chirurgie du prolapsus génital non récidivé de la femme.
Méthode |
Revue de la littérature, établissement des niveaux de preuve, relecture externe, et gradation des recommandations par l’Association française d’urologie, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français, la Société interdisciplinaire d’urodynamique et de pelvi-périnéologie, la Société nationale française de colo-proctologie, et la Société de chirurgie gynécologique et pelvienne.
Résultat |
Il est utile d’évaluer les symptômes, le retentissement, les attentes de la femme, et de décrire le prolapsus avant une chirurgie (grade C). En l’absence de signe urinaire spontané ou masqué, il n’y a aucun argument pour recommander un bilan urodynamique (grade C). Lorsqu’une promontofixation est indiquée, la cœlioscopie est recommandée (grade B). Une préparation digestive avant chirurgie vaginale (grade B) ou abdominale (grade C) n’est pas recommandée. Il n’y a pas d’argument pour une prothèse rectovaginale systématique en prévention de la rectocèle (grade C). La prothèse vésico-vaginale par voie vaginale doit être discutée compte tenu d’un rapport bénéfice–risque incertain à long terme (grade B). La myorraphie des élévateurs ne paraît pas recommandée en première intention pour la cure des rectocèles (grade C). Il n’y a pas d’indication à une prothèse par voie vaginale pour la cure de rectocèle en première intention (grade C). Il n’y a pas de raison de réaliser systématiquement une hystérectomie au cours de la chirurgie (grade C). On peut ne pas traiter l’incontinence d’effort dans le même temps, si la femme est avertie de l’éventualité d’une chirurgie en 2 temps (grade C).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
Develop guidelines for surgery for primary pelvic organ prolapse (POP).
Methods |
Literature review, establishment of levels of evidence, external review, and grading of recommendations by 5 French academic societies: Association Française d’Urologie, Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français, Société Interdisciplinaire d’Urodynamique et de Pelvi-Périnéologie, Société Nationale Française de Colo-proctologie, and Société de Chirurgie Gynécologique et Pelvienne.
Results |
It is useful to evaluate symptoms, their impact, women's expectations, and to describe the prolapse prior to surgery (grade C). In the absence of any spontaneous or occult urinary sign, there is no reason to perform urodynamics (grade C). When a sacrocolpopexy is indicated, laparoscopy is recommended (grade B). A bowel preparation before vaginal (grade B) or abdominal surgery (grade C) is not recommended. There is no argument to systematically use a rectovaginal mesh to prevent rectocele (grade C). The use of a vesicovaginal mesh by vaginal route should be discussed taking into account an uncertain long-term risk-benefit ratio (grade B). Levator myorrhaphy is not recommended as a first-line rectocele treatment (grade C). There is no indication for a vaginal mesh as a first-line rectocele treatment (grade C). There is no reason to systematically perform a hysterectomy during prolapse repair (grade C). It is possible to not treat stress incontinence at the time of prolapse repair, if the woman is advised of the possibility of a 2-step surgical treatment (grade C).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Prolapsus génital, Traitement chirurgical, Recommandations, Femme
Keywords : Genital prolapse, Guidelines, Surgical treatment, Women
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?