Can an early diagnostic procedure of metformin-associated lactic acidosis in an emergency unit reduce mortality? - 09/11/16
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Summary |
Objective |
Metformin-associated lactic acidosis (MALA) is a rare but serious adverse reaction with a mortality rate of up to 50%. Unfortunately, diagnosis and care management are often delayed. The objective was to assess the impact on the mortality rate and length of hospital stay of a MALA early diagnosis procedure in diabetic patients with metformin at emergency department (ED) admission.
Method |
From 1/7/2012, a new MALA diagnosis procedure (pH, lactate, metformin) was implemented in all diabetic patients with metformin just after their admission to the ED. The pharmacovigilance staff confirmed the MALA cases (defined as pH≤7.35, lactate concentration>5mmol/L) in patients exposed to metformin and after a causality assessment to eliminate other common causes of lactic acidosis. To assess the impact of this new diagnosis procedure, a before-after study was conducted between two groups: a series of cases with intervention (IG; 1/7/2012-30/6/2013) and a control series of past cases without intervention (CG; 1/1/2011–30/6/2012). The main outcome was the relative reduction of mortality rate and length of hospital stay between the two groups.
Results |
Thirty-four MALA cases were confirmed in 745 subjects admitted with lactic acidosis, (IG: 12; CG: 22). A higher illness severity score in the IG vs. CG was observed: respectively arterial lactate (14.2±6.9 vs. 8.8±5.8mmol/L, P<0.05), arterial bicarbonate (7.8±4.3 vs. 14.3±6.3mmol/L, P<0.05). The median time up to MALA diagnosis was 20.5 (Q1–Q3: 11.3–38.5) minutes for IG and 55.0 (Q1–Q3: 33.0–132.0) minutes for CG. After procedure implementation, the mortality relative risk reduction was 26.7% (95% CI: –84.3%, 70.8%), and especially 54.2% (95% CI: -265.2%, 94.2%) in the ED. There was no difference in the hospital stay duration between the two groups.
Conclusion |
While the results were not significant, the study suggests that the implementation of a MALA early diagnosis procedure in all patients with metformin admitted to an ED tends to decrease mortality, especially for serious MALA cases detected earlier.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Le diagnostic d’acidose lactique liée à la metformine (metformine-associated lactic acidosis [MALA]) est un effet indésirable rare mais grave avec un taux de mortalité pouvant aller jusque 50 %. Malheureusement, le diagnostic et la gestion des soins sont souvent retardés. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact sur, le taux de mortalité et la durée du séjour, d’un diagnostic précoce de MALA chez des patients diabétiques sous metformine admis aux urgences.
Méthode |
À partir du 01/07/2012, une nouvelle procédure de diagnostic MALA (pH, lactate, metformine) a été mise en place chez tous les patients diabétiques sous metformine juste après leur admission aux urgences. Le personnel de pharmacovigilance a confirmé les cas de MALA (définis comme pH≤7,35, concentration de lactate>5mmol/L) chez les patients exposés à la metformine et après une évaluation de la causalité pour éliminer d’autres causes fréquentes d’acidose lactique. Pour évaluer l’impact de cette nouvelle procédure de diagnostic, une étude avant-après a été réalisée entre deux groupes : une série de cas avec intervention (IG ; 01/07/2012–30/6/2013) et une série de cas sans intervention (CG ; 01/01/2011–30/6/2012). Les critères principaux d’évaluation étaient une réduction relative du taux de mortalité et de la durée du séjour à l’hôpital entre les deux groupes.
Résultats |
Chez 745 sujets admis avec une acidose lactique (IG : 12 ; CG : 22), 34 cas MALA ont été confirmés. La gravité des cas était plus élevée dans le groupe IG vs CG : respectivement, lactate artériel (14,2±6,9 vs 8,8±5,8mmol/L, p<0,05) ; bicarbonate artériel (7,8±4,3 vs 14,3±6,3mmol/L, p<0,05). Le temps médian du diagnostic MALA était de 20,5 (Q1–Q3 : 11,3–38,5) minutes pour IG et 55,0 (Q1–Q3 : 33,0–132,0) minutes pour CG. Après la mise en œuvre de la procédure, la réduction de la mortalité du risque relatif était de 26,7 % (IC à 95 % : –84,3 %, 70,8 %), en particulier de 54,2 % (IC à 95 % : –265,2 %, 94,2 %) dans le service d’urgences. Il n’y avait pas de différence dans la durée du séjour hospitalier entre les deux groupes.
Conclusion |
Bien que les résultats ne soient pas significatifs, l’étude suggère que la mise en œuvre d’une procédure de diagnostic précoce de MALA chez tous les patients sous metformine admis aux urgences tend à diminuer la mortalité, en particulier pour les cas graves de MALA détectés plus précocement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Metformin, Lactic acidosis, Pharmacovigilance, Diagnosis, Critical care
Mots clés : Metformine, Acidose lactique, Pharmacovigilance, Diagnostic, Soins intensifs
Plan
Vol 71 - N° 6
P. 605-612 - décembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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