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Lentigo malin et examen par OCT HD à propos d’une série de 29 malades : premiers cas rapportés - 23/11/16

Doi : 10.1016/j.annder.2016.09.314 
J.-L. Perrot 1, B. Labeille 1, A. Biron Schneider 1, C. Douchet 2, F. Cambazard 1, , E. Cinotti 1

et ICNI

1 Dermatologie, France 
2 Anatomopathologie, CHU St Étienne, hôpital Nord, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le diagnostic de lentigo malin (LM) a été amélioré par la dermatoscopie puis plus récemment par la microscopie confocale in vivo. La tomographie par cohérence optique (OCT) est une nouvelle méthode optique permettant un examen à l’échelle microscopique de la peau. À la différence de la microscopie confocale, différentes machines sont commercialisées de caractéristiques techniques très différentes les unes des autres ce qui occasionne des différences majeures en ce qui concerne le niveau de définition et de grossissement des images obtenues. Nous rapportons la première observation de LM en OCT HD.

Matériel et méthodes

Un examen par OCT HD (Skintell®, Agfa) a été réalisé sur 29 lentigo malins chez 29 patients (sex-ratio : 1,07), à l’issu d’un examen clinique, dermatoscopique et de microscopie confocale. Toutes les lésions ont fait l’objet d’un examen histologique qui a confirmé le diagnostic de LM.

Résultats

Étaient mis en évidence, une désorganisation épidermique (26/29), des cellules pagétoïdes reflétantes rondes (23/29), des papilles non bordées (26/29), des cellules reflétantes anormales à la JDE (29/29), des faisceaux de cellules dendritiques à disposition péri-pilaires (19/29), des cellules atypiques à disposition péri-pilaire (28/29).

Discussion

On observe des signes déjà connus en microscopie confocale permettant de caractériser le lentigo malin : désorganisation épidermique, cellules pagétoïdes, papilles épidermiques non visibles ou non bordées de petites cellules reflétantes, cellules atypiques péri-pilaires et faisceaux de cellules dendritiques à disposition péri-pilaires. Manifestement, l’OCT HD est capable en identifiant les signes connus en microscopie confocale pour permettre de diagnostiquer les LM et de poser de la même manière ce type de diagnostic. C’est une nouveauté car jusqu’alors, cette technique avec les machines non-HD ne permettait, essentiellement, que de visualiser la silhouette des tumeurs épidermiques et dermiques superficielles et de les mesurer mais sans voir les cellules. En effet, les machines HD sont seules capables de visualiser les cellules.

Conclusion

Il s’agit de la première description de l’aspect en OCT HD de LM. Une étude multicentrique est actuellement en cours qui permettra de déterminer la fréquence et la pertinence des différents signes cités précédemment et de les comparer à la microscopie confocale in vivo. La multiplication des dispositifs d’imagerie à l’instar de ce qui s’est produit en radiologie, si elle nécessite un investissement (apprentissage et financier) accru pour le dermatologue permettra une discrimination de plus en plus pertinente les tumeurs pigmentées malignes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Mélanome de Dubreuilh, OCT HD


Plan


 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.10.004.


© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 143 - N° 12S

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