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Apport de la télédermatologie dans un service de pédiatrie hospitalière - 23/11/16

Doi : 10.1016/j.annder.2016.09.474 
E. Mahé 1, , M.-A. Domergues 2, C. Sin 1, V. Hentgen 2, F. Arditty 2, A. Greder 3, P. Foucaud 2, S. Nathanson 2
1 Dermatologie et médecine vasculaire, centre hospitalier Victor-Dupouy, Argenteuil 
2 Pédiatrie, centre hospitalier André-Mignot, centre hospitalier de Versailles, le Chesnay, France 
3 Médecine interne et maladies infectieuses, centre hospitalier André-Mignot, centre hospitalier de Versailles, le Chesnay, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La loi HPST de 2009 définit la télémédecine en mettant en avant l’importance des enjeux en termes d’égal accès au soin, de démographie médicale ou encore de coût. Dans la pratique quotidienne pédiatrique, la problématique dermatologique occupe une place prépondérante nécessitant de recourir souvent à un avis spécialisé. L’hôpital de Versailles ne disposant plus de dermatologue sur place, le service de pédiatrie a proposé sur la base de la plateforme logicielle télémédecine WebDCR d’évaluer puis de pérenniser ce dispositif. L’acceptabilité de ce dernier, pour les pédiatres, repose sur sa rapidité de mise en œuvre et sa simplicité d’utilisation, permettant de joindre des photographies et d’archiver numériquement ou en version papier l’ensemble des échanges. Nous évaluons ici, de manière qualitative et quantitative, une année d’expérience de télédermatologie unissant le service de pédiatrie du centre hospitalier de Versailles à un centre expert.

Matériel et méthodes

La solution informatique a été mise en place en 2013 (plateforme télédermatologie-santé détenus, financement ARD IdF), puis déployée dans tout l’hôpital de Versailles, fin 2014. En 2015, 47 avis de télédermatologie ont été sollicités par le service de pédiatrie, 34 de l’hospitalisation et 13 des urgences (déploiement en cours d’année).

Résultats

Aucun refus de patient n’a été noté. La réponse était obtenue dans 100 % des cas dans la journée pour les demandes faites en semaine (durée médiane de réponse : 1,7h). Les enfants « expertisés » étaient surtout des garçons (61,7 %), âge moyen : 7,0 ans, avec une durée de symptômes médiane de 7,0 j. Un diagnostic a été porté dans 36 % des cas et une ou plusieurs hypothèses formulées dans les 64 % cas restants. L’avis a donné lieu à une consultation complémentaire dans 28 % des cas et dans un cas à un transfert en service de dermatologie. Une demande d’examens était proposée dans 60,2 % des cas et un traitement dans 66,6 %. La qualité des données recueillies a été jugée bonne ou excellente dans 96 % des cas.

Discussion

Cette expérience a été très bien acceptée tant par les patients que par les médecins demandeurs. Devant le bon déroulement du déploiement du système, ce dernier a pu être étendu au service des urgences pédiatriques, le délai de réponse y était réduit à une heure.

Conclusion

Cette première expérimentation formalisée de télédermatologie en milieu pédiatrique semble montrer son réel intérêt en termes de service rendu. Il est toutefois nécessaire de disposer d’une plus grande expérience pour confirmer l’apport de cet outil et pour réévaluer la pérennité et la pertinence économique du dispositif.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Dermatologie pédiatrique, Télédermatologie, Téléexpertise


Plan


 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.10.004.


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Vol 143 - N° 12S

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