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Dualism, panpsychism, and the bioethical status of brainless embryos - 03/01/17

Doi : 10.1016/j.jemep.2016.10.012 
D. Hershenov a,  : Prfessor of Philosophy, A.P. Taylor b : Lecturer in Philosophy, Ethics
a Philosophy Department, University at Buffalo, 135 Park Hall, Buffalo, NY 14260, USA 
b Department of History, Philosophy and Religious Studies, North Dakota State University, Fargo, ND 58108, USA 

Corresponding author.

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Summary

We draw upon David Chalmers (1996) and Galen Strawson's (2006) defense of the pervasiveness of experience and wed it to Peter Unger's (2006) immaterialist solution to the Problem of the Thinking Many. The idea is that the soul's thoughts depend upon physical composites that though, pace panpsychism, are themselves are unable to think, still contribute to a thinking soul whenever they exist. And they will exist wherever a living organism is found. We think the result is more plausible than either dualism or panpsychism taken by themselves, both of which we still hope to show are more compelling than most will initially think. We will proceed by first stating an argument in favor of dualism. We agree with Unger that the most compelling argument for dualism follows from the considerable troubles that can be advanced against materialism on the basis of the metaphysical Problem of the Thinking Many. Our conception of ourselves, our self-knowledge, our freedom, and our bioethics would appear in great trouble if there were overlapping thinkers, each composed of a good part of the brain that belongs to the others. The absurdity of such an abundance of thinkers enough reason to doubt that materialism is true. In addition to the absurdity of countless thinkers, a consequence is that we will lack what Unger believes is the power to be a genuine chooser. Philosophers sympathetic to libertarian free will are likely to be bothered by the threat to genuine choosing that Unger diagnoses. And even those who are not bothered, perhaps because they are of a compatibilist stripe, will likely count it as a strike against materialism that it brings with it the absurdity of uncompensated suffering at levels they never earlier expected. We then defend dualism against its two major criticisms: the neurological dependence of thought and the problem of interactionism. Next, we explore the appeal of panpsychism's critique of consciousness as emergent. We borrow a transformed version of that idea that has the result that there are far more experiences than recognized by the typical materialist or dualist. We then conclude with why this is not morally problematic. Once the morally relevant sense of potential is recognized, an abundance of minimally-minded organisms is no more morally problematic than the fact that typical materialists allow that some insects may have minimal minds. Incidentally, the final part of our paper on potentiality should be of interest as well to both those dye-in-the-wool-panpsychics who are unmoved by our marriage of their view with dualism and those orthodox materialist readers who are uninterested in making use of any aspect of panpsychism or dualism. So unreconstructed panpsychics can still help themselves to our moral conclusions about the moral significance of the potential of some minimal minds to become sophisticated minds. Likewise, even those readers who do not take panpsychism or dualism or their combination seriously, may still find compelling our arguments about the morally relevant type of potential.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Nous nous inspirons de la défense de l’omniprésence de l’expérience de David Chalmers (1996) et de Galen Strawson (2006), que nous unissons à la solution immatérialiste de Peter Unger (2006) au « Problem of the Many ». Nous soutenons que les pensées de l’âme dépendent de composantes physiques, qui, bien qu’incapables de réfléchir elles-mêmes, donnent un rythme au panpsychisme et contribuent à une âme pensante. Ces composantes existent où on retrouve un organisme vivant. Nous croyons que cette hypothèse est plus plausible que les idées du dualisme ou du panpsychisme considérées séparément. Ces deux idées, nous espérons le démontrer, sont plus attrayantes que la plupart le conçoivent au premier abord. Nous débutons en émettant un argument en faveur du dualisme. Nous partageons le point de vue d’Unger à l’effet que les arguments convaincants découlent des problématiques importantes soulevées en opposition au matérialisme et fondées sur le problème métaphysique du « Thinking Many ». Notre conception ainsi que notre connaissance de soi, notre liberté et notre bioéthique seraient en danger sérieux s’il existait des chevauchements entre les penseurs, chacun occupant une partie du cerveau qui appartiendrait à l’autre. L’absurdité de cette multiplicité de penseurs suffit pour douter de la position matérialiste. Par ailleurs, cette dernière aurait pour conséquence, comme Unger l’avance, de ne nous priver du pouvoir de choisir. Les philosophes qui sympathisent avec le concept libertarien de l’autonomie de la volonté seraient embêtés par la menace à la liberté de choix qu’Unger identifie. Ceux qui ne seront pas dérangés par la position matérialiste, s’associant plutôt à la position compatibiliste, le verront comme d’une opportunité de s’en prendre à l’absurdité de la souffrance sans compensation à un niveau sans précédent. Ensuite, nous défendons le dualisme contre ses deux principales critiques : la dépendance neurologique de la pensée et le problème de l’interactionnisme. Puis, nous explorons l’attrait de l’émergente critique panpsychique de la conscience. Nous nous inspirons d’une version transformée de cette idée, ce qui a pour conséquence d’offrir un nombre plus vaste d’expériences que celles reconnues par le matérialiste ou le dualiste typique. Nous terminons en expliquant pourquoi cette approche ne pose pas de problématique morale. Une fois que le sens moralement pertinent du potentiel est reconnu, une abondance d’organismes possédant des esprits rudimentaires n’est point plus moralement problématique que la proposition par les matérialistes typiques que certains insectes possèdent un esprit rudimentaire. Enfin, la dernière partie de notre article sur la potentialité intéressera les panpsychiques invétérés qui seront restés insensibles à notre mariage de leur position avec celle des dualistes et les matérialistes orthodoxes qui ne sont pas intéressés à utiliser quelques aspects du panspychisme ou du dualisme. Les panpsychiques convaincus pourront apprécier nos conclusions morales par rapport à l’importance morale du potentiel de certains esprits simples à devenir sophistiqués. De façon similaire, même les lecteurs qui ne prennent pas le dualisme, le panpsychisme ou une combinaison des deux sérieusement trouveront peut-être convaincants nos arguments quant au type de potentiel moralement pertinent.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Dualism, Panpsychism, Philosophy of mind, Bioethics, Potential

Mots clés : Dualisme, Panpsychisme, Philosophie de l’esprit, Bioéthique, Potentiel


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