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Étude sur les caractéristiques psychologiques des hommes auteurs de violences conjugales : quel type de fragilité psychique le passage à l’acte violent dissimule-t-il ? - 14/02/17

Psychological characteristics of intimate partner offenders: What kind of mental weakness does violent behavior hide?

Doi : 10.1016/j.amp.2016.06.013 
Laetitia Di Piazza a, , Cécile Kowal b, Fabienne Hodiaumont b, Suzanne Léveillée c, Lysianne Touchette c, Robert Ayotte d, Adélaïde Blavier a
a Centre d’expertise en psychotraumatisme et psychologie légale, faculté de psychologie, logopédie et sciences de l’éducation, université de Liège, 1, place des Orateurs, 4000 Liège, Belgique 
b Asbl Praxis, bâtiment 22/32, 63, rue Puits-en-Sock, 4020 Liège, Belgique 
c Département de psychologie, université du Québec, Trois-Rivières, QC G9A 5H7, Québec, Canada 
d L’Accord Mauricie Inc., local 101, 991, rue Champflour, Trois-Rivières, QC G9A 1Z8, Québec, Canada 

Auteur correspondant.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Tuesday 14 February 2017
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Résumé

À l’heure actuelle, de par le caractère multifactoriel du phénomène de violence conjugale, il est encore difficile d’évaluer l’impact des programmes thérapeutiques existants qui offrent un accompagnement pour les auteurs de cette violence. Cinquante-trois hommes, consultant de manière volontaire ou sous contrainte de justice, ont été approchés afin d’évaluer la présence de caractéristiques psychologiques spécifiques (alexithymie, dépression et impulsivité) ainsi que leurs liens, pour constater une éventuelle fragilité qui pourrait expliquer le passage à l’acte violent. Nos analyses révèlent que, comparés à la population générale, l’alexithymie et la dépression sont majorées chez ces hommes. En outre, des corrélations positives et significatives se dessinent entre les trois dimensions psychologiques étudiées. Toutefois, nous n’observons pas de différence en fonction du statut de la demande.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Introduction

Historically, intimate partner violence has been ignored and minimized, despite its seriousness and widespread prevalence in our culture. In the past three decades, many studies have addressed the question of the impact of intimate partner violence on physical or mental health for victims (spouses, ex-partners and children). But, what about authors? Currently, due to the multifactorial character of the phenomenon of domestic violence, it is still difficult to estimate the impact of the existing therapeutic programs which offer a support for the authors of this violence. The current study sought to examine the association between trait impulsivity, alexithymia and depression and the perpetration of physical and psychological intimate partner violence. We focused on particular psychological characteristics that would seem to have much potential as an aid to understand this phenomenon and its prevention and/or treatment.

Patients and methods

Fifty-three male offenders were surveyed using self-report questionnaires to assess emotional distress (BDI), impulsive behavior (BIS-11) and alexithymia (TAS-20), the inability to experience and express subjective emotions, prior to therapeutic program participation.

Results

Findings indicated that both alexithymia and depression were significantly associated with violence perpetration. Analyses showed that male intimate partner violence offender reported more depressive feelings and more difficulties to express his emotions than did general population. Furthermore, there are positive and significant correlations between alexithymia, impulsivity and depression. Therefore, if male offenders have difficulties to describe and identify their emotions, they will tend to have more depressive symptoms and also more impulsive behavior. However, we do not observe a difference between men who consult voluntarily therapeutic programs and those who have been forced by legal measure of constraint.

Conclusions

The present findings continue to suggest a strong link between alexithymia and domestic violence as showed by others studies. Additional researches are clearly needed and may lead not only to a better understanding of aggression but also to the development of better therapeutic interventions.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Alexithymie, Dépression, Étude de cohorte, Évaluation, Homme, Impulsivité, Passage à l’acte, Violence conjugale

Keywords : Acting out, Affective symptoms, Alexithymia, Cohort study, Depression, Evaluation, Intimate partner violence, Man


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