Efficacité de la thérapie comportementale et cognitive (TCCi) dans l’insomnie et dépression comorbide - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
L’objectif de cette étude était d’examiner si, chez l’insomniaque déprimé, l’effet de la thérapie comportementale et cognitive (TCCi) dépend de la sévérité de la dépression et si, corrélativement, la TCCi améliore la dépression.
Méthodes |
Au total, 117 patients adultes (84 femmes, 33 hommes ; 49,4±1,1 ans) de la consultation du Centre du sommeil de l’hôtel-Dieu présentant une insomnie chronique ont été inclus (critères d’exclusion pour les comorbidités : SAS modéré ou sévère non traité, dépression modérée ou sévère non traitée). La TCCi comportait 6 séances (1 par semaine) dispensées en groupe (6 à 10 patients) pendant 6 semaines consécutives. Les caractéristiques de l’agenda de sommeil, de l’insomnie (ISI et échelles visuelles analogiques), la dépression et l’anxiété (échelles de Beck spécifiques) et la qualité de vie (SF12) étaient évaluées avant et après la TCCi puis à 2 mois et un an de suivi.
Résultats |
Environ 62 % des patients présentaient une comorbidité dépressive selon les scores du BDI-II. L’ISI était d’autant plus élevé que la dépression était sévère : de 15,9±0,6 (sans dépression, n=48) à 20,6±1,4 (dépression sévère, n=13). L’effet du traitement sur l’insomnie était significatif dans tous les groupes (ISI réduit de 7 points), sans relation avec la dépression. Corrélativement, la TCCi a permis une réduction du score de dépression (d’environ 6 points pour la dépression légère et 11 pour les dépressions modérée et sévère) à la fin du traitement et à 2 mois de suivi (ainsi qu’à un an pour les données disponibles à ce jour).
Conclusion |
La TCCi apporte un bénéfice aux patients souffrant d’une insomnie associée à une dépression, en soulageant non seulement l’insomnie mais aussi la dépression.
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Vol 14 - N° 1
P. 16 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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