Prévalence du syndrome d’apnée du sommeil chez la femme ménopausée à risque cardiovasculaire - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) est un facteur de risque cardio-vasculaire reconnu. Chez la femme, sa fréquence augmente au moment de la ménopause. La présentation clinique féminine du SAS est atypique, à l’origine d’un retard diagnostic. L’objectif principal à été d’étudier le SAS chez les femmes ménopausées à risque cardio-vasculaire (RCV) élevé à très élevé selon la stratification américaine spécifique de la femme.
Méthodes |
C’est une étude observationnelle rétrospective, sur 91 patientes ménopausées hospitalisées pour un bilan programmé dans le centre d’excellence d’HTA-vasculaire au CHU de Lille entre le 1er janvier 2013 et le 1er janvier 2015. Toutes les femmes incluses ont eu un dépistage de SAS par polygraphie ventilatoire ou polysomnographie. Les caractéristiques démographiques, antécédents, facteurs de RCV et réponses aux auto-questionnaires de dépistage du SAS ont été étudiés. Le diagnostic de SAS était posé devant un index apnées/hypopnées (IAH)>5.
Résultats |
Le diagnostic de SAS était confirmé chez 73 % des patientes. La sévérité du SAS était stratifiée en fonction de l’IAH en SAS léger (5<IAH<15) (41 %), modéré (15<IAH<30) (15 %) ou sévère (IAH>30) (24 %). Dans un cas sur 5, l’IAH était non renseigné. Parmi ces SAS, un sur deux relevait d’un appareillage par pression positive continue. Les patientes à « très haut RCV » selon la classification américaine avaient plus souvent un SAS (OR=4,3, p=0,0012).
Conclusion |
Les patientes ménopausées à RCV « très élevé » sont à très haut risque de SAS. La stratification dédiée au RCV de la femme est utile afin de cibler les femmes relevant d’un dépistage.
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Vol 14 - N° 1
P. 21 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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