Oxygénation cérébrale dans le syndrome d’apnées-hypopnées de l’enfant - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
La spectroscopie de proche infrarouge (NIRS) a été utilisée pour évaluer l’effet du syndrome d’apnées-hypopnées du sommeil (SAHS) sur l’oxygénation cérébrale. Les liens entre les variations de la saturation tissulaire cérébrale en oxygène (ΔTOI) et les variations de l’oxymétrie de pouls (ΔSpO2) n’ont pas été étudiés dans le SAHS de l’enfant.
Méthodes |
Tous les patients stables et ayant une gazométrie nocturne transcutanée avec des ΔSpO2 ≥5 % en ventilation spontanée ont été inclus entre septembre 2015 et juin 2016. Un monitorage simultané a été effectué avec la NIRS. Les ΔSpO2 maximales (chutes de SpO2 de la valeur de base au nadir) et les variations concomitantes en gaz carbonique transcutané (ΔPtcCO2), les ΔTOI maximales, et les variations maximales en oxyhémoglobine (ΔHbO) et hémoglobine désoxygénée (ΔHbD) cérébrales ont été reportées. Les ΔSpO2 et ΔPtcCO2 ont été comparées aux ΔTOI, ΔHbO et ΔHbD.
Résultats |
Les données de 4 enfants (3–16 ans) ayant un SAHS sévère (AHI 16–91/h) ont été analysées. De très fortes corrélations ont été retrouvées entre ΔSpO2 et ΔTOI (r=0,887, p<001), ΔHbO (r=0,892, p<001), et ΔHbD (r=-0,896, p<001). Dans la majorité des cas, les ΔSpO2 étaient <50 % et il n’y avait pas de variation significative de la ΔTOI. Des ΔTOI ≥20 % (potentiellement délétères) étaient généralement couplées à des ΔSpO2 ≥50 %. Les ΔSpO2 maximales d’environ 70 % étaient associées à des ΔTOI d’environ 30 %. La ΔPtcCO2 ne corrélait que très faiblement avec les indexes cérébraux.
Conclusion |
L’oxygénation cérébrale est préservée au cours du SAHS de l’enfant, sauf en cas de désaturation périphérique sévère.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 14 - N° 1
P. 36 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?