Sommeil, mémoire et enfants à haut potentiel intellectuel : Performances dans des tâches épisodique ou procédurale avant et après une nuit de sommeil - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
Le sommeil joue un rôle important dans la consolidation mnésique et donc les apprentissages. L’objectif de cette étude est de savoir si les enfants avec précocité intellectuelle, qui ont donc des facilités dans les apprentissages, présentent une consolidation mnésique plus importante que des enfants “contrôles” après une nuit de sommeil.
Méthodes |
Dix enfants avec haut potentiel intellectuel (HPI, Mage=10,38±2,85 SD, IQ=137±2,5 SEM) et 17 enfants “témoins” (CONT, Mage=9,94±1,99, total IQ=110±2,7), âgés de 7 à 14 ans, ont réalisé un apprentissage épisodique visuo-spatial et une tâche procédurale de tracé en miroir le soir. Après une nuit de sommeil, ces deux tâches étaient réalisées à nouveau le matin.
Résultats |
Tous les enfants ont réalisé la phase d’apprentissage avec la même efficacité le soir. Aucune différence dans les paramètres de sommeil (i.e. durée totale du sommeil, latence d’endormissement, S1, S2, S3, SP) n’a été observée entre les deux groupes. En revanche, douze heures plus tard, après une nuit de sommeil, le groupe CONT a montré de meilleures performances que le groupe HPI contrairement à notre hypothèse, ceci dans la tâche épisodique et dans la tâche procédurale.
Conclusion |
Malgré des performances intellectuelles supérieures à celles des enfants témoins, les enfants HPI ne bénéficient pas d’une meilleure consolidation mnésique dépendante du sommeil. Les enfants témoins présentent même un bénéfice plus grand du sommeil sur leurs apprentissages épisodiques et procéduraux.
Financement Ce projet a été financé par l’ANR.
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Vol 14 - N° 1
P. 37 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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