Éffets d’une sieste en condition de sommeil normal ou de décalage horaire simulé, sur les performances cognitives et psychomotrices du sportif - 25/02/17
, Huber Bourdint 2, Grégory Tio 3, Emmanuel Haffen 4, Fabienne Mougin 1Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
| pages | 2 |
| Iconographies | 0 |
| Vidéos | 0 |
| Autres | 0 |
Résumé |
Objectif |
Évaluer, chez le sportif, les effets d’une sieste subséquente à une nuit de sommeil normal (NSN) ou de décalage horaire simulé (DHS), sur les processus cognitifs et les performances psychomotrices.
Méthodes |
Seize sportifs jeunes ont réalisé un repos sans sieste ou une sieste de 20min, 6h après le réveil faisant suite à une NSN et un DHS (avance de 5h). Immédiatement et 3h après, les processus cognitifs ont été évalués par le test des ERPs, la somnolence perçue par une EVA et les performances psychomotrices par le TAP M. La température (T°) a été enregistrée par Holter en continu.
Résultats |
Le TTS est de 449,60±18,50min après NSN et de 365,10±106,30min après DHS (p<0,05). Une amplitude plus basse, une avance de 3h de l’acrophase et de la batyphase de la T° est observée en DHS. Après NSN, juste après la sieste, une diminution de la latence de l’onde P300 en dérivation Pz et une augmentation de l’amplitude en dérivation Fz sont observées. Le score de somnolence perçue est plus bas. Les tâches complexes sont améliorées : temps de réaction (attention divisée) plus bas juste après la sieste et meilleure distractibilité et attention soutenue à distance de la sieste. Après DHS, juste après la sieste, seules les amplitudes en dérivations Fz et Cz et la performance sur une seule tâche complexe (distractibilité) sont améliorées.
Conclusion |
Bien que le sommeil ait été obtenu durant la sieste après NSH ou DHS, les processus cognitifs et les performances psychomotrices ne sont améliorés qu’après la NSN. La sieste n’est efficace que si elle a lieu à un moment chronobiologique favorable.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 14 - N° 1
P. 40-41 - mars 2017 Retour au numéro
Article précédent
- Évaluation de la structure du sommeil à partir des seuls fréquence cardiaque et mouvements du dormeur
- Alain Muzet, Gil Fuchs, Antoine Viola, Jay Saoud, Sandra Werner, Thomas Roth, Jean-Yves Schaffhauser, Rémy Luthringer
- Nouvelle technique d’analyse automatique des polysomnographies : approche symbolique avec intégration de préférences
- Amina Kotti, Adrien Ugon, Karima Sedki, Brigitte Seroussi, Jean-Gabriel Ganascia, Patrick Garda, Jacques Bouaud, Andrea Pinna, Isabelle Arnulf, Carole Philippe
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?