Y a-t-il un trouble de la régulation motrice nocturne commun au somnambulisme et au trouble comportemental en sommeil paradoxal (TCSP) ? - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
Rechercher s’il existe un recouvrement clinique et polygraphique entre les parasomnies de sommeil lent profond et de sommeil paradoxal.
Méthodes |
Les somnambules ont rempli les questionnaires de dépistage du TCSP (RBDSQ et RBD1Q) et nous avons mesuré chez eux le tonus musculaire phasique en sommeil paradoxal. Inversement, les patients avec TCSP ont rempli le questionnaire de sévérité du somnambulisme (PADSS) et nous avons mesuré leur nombre d’éveils en N3. Des témoins appariés en âge ont eu les mêmes tests.
Résultats |
Les 251 participants incluaient 64 patients avec TCSP, 62 somnambules, 66 témoins âgés et 59 témoins jeunes. Les somnambules avaient presque tous un score de dépistage du TCSP positif (RBDSQ≥5, 98 %, RBD1Q+, 69 %) et ils présentaient plus d’activité phasique en sommeil paradoxal (30,5±17 % d’époques comportant des twitches) que les témoins jeunes (14,3±8,5 %) et âgés (19,4±16,8 %), quoique sans augmentation de l’activité tonique et sans comportements moteurs en sommeil paradoxal. Par contre, les patients avec TCSP avaient de faibles scores à la PADSS et aussi peu de réveils en N3 que les témoins.
Conclusion |
Les rêves en acte, dépistés par questionnaire, sont aussi fréquents dans le somnambulisme que dans le TCSP. Le questionnaire RBDSQ manque donc de spécificité, avec de nombreux faux positifs chez les somnambules. L’excès de twitches en sommeil paradoxal chez les somnambules peut-être lié à une activité onirique plus intense ou à une dysrégulation motrice qui toucherait non seulement le sommeil lent, mais aussi le sommeil paradoxal.
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Vol 14 - N° 1
P. 52 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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