Les parasomnies sont-elles fréquentes dans les hypersomnies centrales ? - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
Comparer la fréquence et étudier les déterminants des parasomnies de sommeil lent profond (SLP) et de sommeil paradoxal(SP) chez des adultes souffrant de narcolepsie de type 1 (NT1), de type 2 (NT2) et l’hypersomnie idiopathique (HI) en comparaison aux sujets sains.
Méthodes |
Les patients suivis dans 3 centres de référence entre 2008 et 2011 pour un diagnostic de NT1, NT2 et d’HI ont été comparés aux sujets sains appariés selon l’âge et le sexe et ils ont tous bénéficié d’un entretien standardisé concernant la présence de parasomnies. Les données cliniques et polysomnographiques des patients ont été collectées.
Résultats |
Les 710 patients (NT1 : 290 patients, NT2 : 199 patients et HI : 221 patients) ont été comparés à 596 sujets sains. Le trouble comportemental en sommeil paradoxal probable était plus fréquent dans la NT1 (34 %), puis dans la NT2 (16 %) et l’HI (16 %) que chez les témoins (8 %). Dans la NT1, il affectait plus les hommes, sans lien avec la prise d’antidépresseurs. Les cauchemars répétés étaient fréquents dans les hypersomnies (NT1 : 39 %, NT2 : 29 % et HI 27 %) et rares (8 %) chez les témoins. Le somnambulisme était un peu plus fréquent (4 %) dans la NT1 que chez les témoins (1 %), mais sans différence avec la NT2 (3 %) et l’HI (1 %). Le trouble alimentaire du sommeil prédominait (8 %) dans la NT1, alors qu’il était rare (2 %) dans les autres hypersomnies et chez les témoins (1 %).
Conclusion |
La NT1 est associée à une fréquence plus élevée des parasomnies de SP et SLP en comparaison à la NT2, l’HI et aux sujets sains.
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Vol 14 - N° 1
P. 53 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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