Effets comportementaux et neurochimiques différentiels d’une dette aigüe de sommeil sur la prise de décision chez la souris - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
Certains individus sont plus vulnérables que d’autres aux effets délétères d’une dette aiguë de sommeil (DAS) sur les fonctions attentionnelles et mnésiques (Van Dongen et al., 2004). Cette étude porte donc sur les effets comportementaux et neurochimiques différentiels d’une DAS sur la prise de décision chez la souris.
Méthodes |
Une DAS (23heures) a été appliquée au cours d’un test de prise de décision chez la souris (MGT). La dopamine (DA) et la sérotonine (5-HT) ont ensuite été dosées par chromatographie en phase liquide à haute performance dans les structures cérébrales impliquées lors des processus décisionnels.
Résultats |
Une DAS, appliquée lors du MGT, modifie les préférences des souris pour les options avantageuses sur le long terme ainsi que leur vitesse de réponse. Certaines souris sont plus affectées par la DAS : elles orientent leurs choix majoritairement vers les options désavantageuses sur le long terme de manière inflexible. Ceci étant associé à une augmentation du taux de DA dans le striatum dorsal, impliqué dans la mise en place des automatismes, ainsi qu’une diminution du taux de 5-HT dans le cortex orbitofrontal, précédemment proposé comme étant un marqueur d’une prise de décision inadaptée.
Conclusion |
Cette étude montre, pour la première fois, qu’une DAS provoque des modifications comportementales et neurochimiques différentielles lors d’une tâche de la prise de décision et apporte de premières hypothèses quant-aux bases neurales sous-tendant les déficits cognitifs observés suite à une DAS.
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Vol 14 - N° 1
P. 58 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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