Modélisation de la succession sommeil lent sommeil paradoxal pour lutter contre l’érosion cognitive au cours de la veille - 25/02/17
Résumé |
Objectif |
Modélisation corticale de la baisse de performances mnésiques au cours de la « veille » et leurs rétablissements au cours du sommeil.
Méthodes |
Une modélisation d’une carte corticale a été développée qui intègre des connexions inhibitrices entre les colonnes et des connexions excitatrices avec les entrées. Cette carte de Kohonen apprend à reconnaître des chiffres manuscrits en ajustant l’efficacité des connexions excitatrices. Nous avons obtenu une chute des performances en reconnaissance des chiffres en simulant une érosion de l’inhibition entre les colonnes corticale au cours de la « veille ». La restauration des performances est obtenue lors du sommeil. Au cours du sommeil lent, nous avons simulé une restauration de l’inhibition qui induit une érosion concomitante des connexions excitatrices. Au cours du sommeil paradoxal, il y a une restauration de l’excitation et une érosion des connexions inhibitrices. Nous étudions la récupération des performances mnésiques selon les durées respectives des sommeils lent et paradoxal.
Résultats |
Parmi les diverses configurations étudiées, celle qui est la plus proche de l’hypnogramme humain (6 cycles de sommeil lent/sommeil paradoxal dont les durées de sommeil lent se réduisent et les durées de sommeil paradoxal s’allongent) est celle qui restaure le plus rapidement et complètement les performances mnésiques.
Conclusion |
L’érosion de l’inhibition entre colonnes corticales et sa restauration lors du sommeil lent semblent rendre compte de la baisse de performance cognitives durant la veille et de l’effet « réparateur » du sommeil lent.
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Vol 14 - N° 1
P. 58 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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