L’hypersomnie idiopathique : une maladie féminine ? - 25/02/17
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Résumé |
Objectif |
Évaluer la fréquence et les caractéristiques cliniques et paracliniques de l’hypersomnie idiopathique (HI) dans sa forme féminine et masculine.
Méthodes |
Les patients avec HI et narcolepsie de type 1(NT1) suivis dans les centres de référence entre 2008–2011 ont bénéficié d’un entretien standardisé, de questionnaires, du recueil des données cliniques et des enregistrements de sommeil.
Résultats |
Les 221 patients avec HI incluaient beaucoup plus de femmes (168 femmes, soit 76 %) que d’hommes (53, soit 24 %), alors que les 290 patients avec NT 1 comportaient 51 % de femmes et 49 % d’hommes. Dans le groupe HI, il n’y avait pas de différence entre les femmes et les hommes concernant l’âge au début de la maladie (22,2±11,8 contre 22±11 ans), la durée d’évolution, la sévérité de la somnolence (score d’Epworth : 15,4±3,7 contre 14,3±3,8). À l’entretien, les femmes rapportaient des durées de sommeil nocturne et de sieste plus longues en semaine et en vacances, d’avantage de comportements automatiques (mais la même ivresse de sommeil), des scores dépressifs et de fatigue plus élevés. L’enregistrement polysomnographique mettait en évidence un temps de sommeil total plus long la première nuit dans le groupe femmes, moins d’apnées, par contre, aucune différence concernant le temps de sommeil sur 24h et les latences aux TILE.
Conclusion |
L’hypersomnie idiopathique a une nette prédominance féminine. Les femmes touchées ont une maladie plus sévère.
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Vol 14 - N° 1
P. 6-7 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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