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Consommation de substances psychoactives pendant les « feria » du Sud-Ouest : peut-on avancer sur la connaissance des substances en cause ? - 01/03/17

Doi : 10.1016/j.therap.2016.11.015 
M. Labadie 1, L. Capaldo 1, C. Richeval 2, K. Titier 3, R. Blondet 4, A. Courtois 1, N. Castaing 3, D. Allorge 2, J.-M. Gaulier 2, A. Lebeau 1, J. Fabre 5, Amélie Daveluy 6,
1 Centre antipoison et de toxicovigilance, CHU, Bordeaux, France 
2 CHU de Lille, service de toxicologie-génopathies, Lille, France 
3 Laboratoire de pharmaco-toxicologie, CHU, Bordeaux, France 
4 Service des urgences–SAMU - SMUR, CH, Mont de Marsan, France 
5 Service des urgences–SMUR, CH, Dax, France 
6 Centre d’addictovigilance, service de pharmacologie médicale, bâtiment 1A, 1er étage, case 36, CHU, 146, rue Léo-Saignat, 33000 Bordeaux, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les intoxications par les substances psychoactives (SPA) sont de plus en plus nombreuses en Europe et concernent majoritairement les patients jeunes. De nombreux nouveaux produits de synthèse (NPS) vendus via l’Internet sont consommés notamment en contexte festif ; leur toxicité est mal connue. Les centres d’addictovigilance et antipoison sont régulièrement sollicités pour des intoxications graves aboutissant à des hospitalisations pour lesquelles les preuves analytiques sont souvent manquantes compliquant la prise en charge. Les objectifs de cette étude sont d’identifier les principales SPA en lien avec les tableaux cliniques les plus graves, pour en améliorer la prise en charge ultérieure.

Matériel et méthodes

Étude prospective conduite au cours de deux feria (été 2015). Tout patient admis à un poste médical avancé avec des troubles neurologiques et/ou du comportement évocateur d’une prise de SPA et/ou rapportant avoir consommé des SPA était inclus. Un examen clinique, une mesure de la glycémie capillaire au doigt étaient réalisés, et si possible, un recueil des urines et un prélèvement de cheveux. Une goutte de sang capillaire était également déposé sur un papier buvard (dried blood spot [DBS]) et adressé au laboratoire pour analyse.

Résultats

Vingt-sept patients, principalement des hommes, ont été inclus : 27 DBS, 24 prélèvements de cheveux et 14 prélèvements urinaires ; 85 % des patients avaient entre 15 et 30ans Les signes étaient majoritairement neurologiques ; 4 patients présentaient un syndrome sérotoninergique incomplet. Aucun décès, ni admission en réanimation n’ont été observés. Cocaïne, psilocine et de nombreux médicaments psychotropes ont été identifiés mais aucun NPS. Les analyses de cheveux ont permis le plus souvent d’étayer une chronicité des consommations et de mettre en évidence du 5-EAPB et de la méthylone dans 1 cas.

Discussion

Il s’agit d’une étude préliminaire avec un effectif limité. Les tableaux cliniques étaient généralement cohérents avec les SPA identifiées. Aucun NPS n’a été identifié. Les personnes fréquentant les feria sont différentes de celles fréquentant les festivals de musique, ce qui peut expliquer l’absence de NPS : la réalisation d’une étude similaire dans les festivals de musique devrait être pertinente en ce sens.

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Vol 72 - N° 1

P. 152-153 - février 2017 Retour au numéro
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  • Plan d’actions de prévention et de réduction des risques « fêtons plus risquons moins » lors de l’Euro 2016 à Toulouse
  • Nadège Saint-Martin, Nicolas Soleres, Pascale Fine-Lestarquit
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  • Consommations de substances psychoactives chez les sujets jeunes suivis en structures spécialisées dans la prise en charge des addictions : données issues de l’enquête OPPIDUM 2015
  • Liselotte Pochard, Elisabeth Frauger, Adeline Giocanti, Quentin Boucherie, Joëlle Micallef, le French Addictovigilance Network (FAN) 1

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