Faut-il traiter les malformations artério-veineuses non rompues de l’enfant ? - 18/03/17
Résumé |
Introduction |
Contrairement à celles de l’adulte, les MAV non rompues de l’enfant (MAVNRE) sont peu étudiées et leur prise en charge mal codifiée, or la longue espérance de vie et les importantes capacités d’angiogenèse pourraient entraîner un risque naturel plus élevé. De plus, grâce à une meilleure plasticité cérébrale, les éventuelles complications des traitements pourraient avoir un meilleur pronostic de récupération. La question du ratio bénéfice-risque se pose donc dans des termes totalement différents.
Objectif |
Évaluer les résultats du traitement des MAVNRE.
Patients et méthodes |
Étude monocentrique et rétrospective continue des patients de moins de 18ans, traités pour MAVNRE entre 1993 et 2013.
Résultats |
Sur 24 patients d’âge moyen 11,9ans, 22 présentaient des symptômes possiblement liés à la MAV (épilepsie 11, céphalées 12). La durée moyenne du suivi était de 55,1mois. On notait des complications post-thérapeutiques significatives chez 5 patients, dont un cas de saignement per-embolisation et des séquelles durables dans 2 cas. Sur 22 patients symptomatiques, 7 étaient améliorés après traitement ; 3/24 étaient aggravés. Sur le plan fonctionnel, 22 patients étaient GOS 1, 1 était GOS 2, 1 était GOS 3 ; 21/24 ont poursuivi une scolarité normale. Sur 23 cas évaluables, la MAV était totalement exclue chez 11.
Conclusion |
Après traitement des MAVNRE, une amélioration clinique était plus souvent observée qu’une aggravation et l’éradication totale était obtenue dans la moitié des cas environ. Compte tenu du risque spontané de mortalité et de morbidité lié aux MAVNRE, il paraît raisonnable de proposer un traitement.
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Vol 63 - N° 1
P. 44 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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