Finger fractures are the most common skeletal injuries of the upper limbs. The purpose of this study was to evaluate the functional outcomes and complications after surgical management of isolated, closed fractures of the proximal phalanx (PP) of the hand (thumb excluded). Surgical management was indicated in 87 PP fractures. Fractures were reduced and fixed with pins, screws or a plate. Functional outcomes were assessed through the range of motion (ROM) in flexion–extension, hand and finger strength, and the QuickDASH and PRWHE scores. Fixation was done with pins in 32 cases, screws in 41 cases, and a plate in 14 cases. Rehabilitation was started an average of 1.7 weeks after surgery. There was no significant difference in the functional outcomes based on either fracture type or surgical approach. Nevertheless, the following significant differences were observed: PRWHE score (P=0.017) by injured finger; proximal interphalangeal (PIP) ROM (P=0.037) by fixation type; and grip strength (P=0.019), Quick DASH (P=0.017), and PRWHE (P=0.045) by rehabilitation delay. The most common clinical complications were minor malrotation and cold intolerance. Radiological assessment showed complete union in all cases. Surgical management of PP fractures leads to good functional outcomes, including a satisfactory recovery of finger ROM. The functional recovery of a fractured digit is dependent on the right fixation choice, complete bone union, and early rehabilitation. We suggest using screw fixation to achieve patient satisfaction and optimal functional recovery of closed, isolated PP fractures of the long fingers.

Les fractures des doigts sont les lésions osseuses les plus fréquentes au membre supérieur. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats fonctionnels et les complications après traitement chirurgical des fractures de la phalange proximale (P1) fermées et isolées des doigts longs. Pour les 87 fractures de P1 des doigts longs, un traitement chirurgical était indiqué. Les fractures ont été réduites et ostéosynthésées par des broches, des vis ou une plaque. La revue clinique comportait des mesures des amplitudes articulaires avec calculs des arcs de mobilité en flexion-extension, et une évaluation de la force résiduelle de la main et du doigt, les scores fonctionnels Quick DASH et PHRE étaient calculés. L’ostéosynthèse a fait appel à des broches dans 32 cas, des vis dans 41 cas, et une plaque dans 14 cas. La rééducation a débuté en moyenne à 1,7 semaines post-opératoires. Aucune différence significative n’a pu être mise en évidence entre les groupes selon le type de fracture ni selon la voie d’abord. Cependant, les différences significatives suivantes ont pu être mise en évidence : le résultat du PRWHE (p = 0,017) selon le doigt fracturé ; le résultat de l’arc de mobilité de l’IPP (p = 0,037) selon l’ostéosynthèse ; les résultats sur la force au Jamar (p = 0,019), du Quick DASH (p = 0,017), et du PRWHE (p = 0,045) selon le délai de rééducation. Les complications les plus fréquentes étaient cliniquement un trouble rotatoire minime et une gêne barométrique. Les radiographies montraient une consolidation complète. Le traitement chirurgical des fractures de P1 semble donner de bons résultats fonctionnels, notamment sur la récupération de la mobilité des doigts. La grande variété des ostéosynthèses permet de choisir selon chaque type de fracture le traitement optimal afin de restaurer la fonction de la main, d’assurer la consolidation de la fracture en position anatomique tout en autorisant une mobilisation précoce. Pour satisfaire au mieux ces exigences et obtenir une récupération fonctionnelle optimale des fractures de P1 des doigts longs, nous suggérons plutôt l’ostéosynthèse par vis.