Impact de l’omalizumab sur la réduction des arrêts de travail dans une cohorte de patients souffrant d’urticaire chronique : expérience de 3 centres - 15/04/17
Résumé |
Introduction |
L’urticaire chronique concerne 1 % des urticaires. L’âge moyen de survenue est de 42 ans, période d’activité professionnelle [1 ]. La durée moyenne d’évolution est de 1 à 5 ans. L’analyse de la littérature montre une moyenne de 2jours d’arrêts de travail par an aux États-Unis, et de 2jours par mois en France et autres pays européens, par patient malgré un traitement classique [1 , 2 ].
Méthodes |
Cherché à évaluer l’impact de la mise sous omalizumab (OMZ) sur les arrêts de travail, sur une période de 18 mois encadrant la mise à disposition. Il s’agit d’une étude rétrospective, multicentrique entre Caen, Rouen et Brest.
Résultats |
Seize patients ont été inclus : 11 femmes, 5 hommes ; âge médian 35,5 ans ; 15 (93 %) étaient en activité professionnelle ou scolaire. 8/16 patients (50 %) déclaraient avoir eu au moins un arrêt de travail avant OMZ (médiane : 2,5 arrêts/patient ; durée moyenne : 4,5 semaines). L’OMZ a été efficace en 8jours en moyenne pour 15/16 patients (93 %). Sous OMZ, 1 seul cas d’arrêt de travail a été signalé.
Discussion |
Nous pensons que l’OMZ, outre son efficacité clinique a un intérêt sur la reprise de l’activité professionnelle, garant d’un bon équilibre psychologique. Une étude a montré que le traitement par OMZ est certes associé à des coûts directs supérieurs à celui par anti-H1, mais engendre des bénéfices indirects plus importants en termes de productivité au travail [3 ].
D’autres études seraient nécessaires pour évaluer précisément la balance financière.
Conclusion |
Le traitement par OMZ dans l’urticaire chronique semble être un facteur favorable à la reprise du travail.
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Vol 57 - N° 3
P. 238 - avril 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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