Évaluer la quantité de pollen et la teneur en allergènes dans les jardins publics et formuler des recommandations en vue de protéger les personnes allergiques - 15/04/17
Résumé |
Introduction |
Le RNSA est partenaire d’un projet européen AIS Life (Aerobiological Information Systems and Allergic Respiratory Disease Management : AIS LIFE LIFE13 ENV/IT/001107). Dans ce cadre, une étude a été mise en œuvre à Paris et à Lyon afin de déterminer l’exposition aux pollens de proximité des utilisateurs d’espaces verts publics et d’aider les paysagistes et les décideurs locaux pour une pratique prenant en compte la composante santé dans le choix des espèces et l’entretien des espaces verts. Le RNSA a participé à cette étude afin d’évaluer la nature et la quantité des pollens que respirent les usagers vivant dans ces milieux urbains.
Méthodes |
Durant cette étude, deux types de capteurs ont été utilisés : les capteurs de fond (capteurs HIRST) sont des capteurs permettant l’impaction des pollens en continu sur une bande spécifique. Ces capteurs sont dits « dynamiques » et fonctionnent grâce à un moteur avec une pompe aspirante ; les capteurs de proximité Sigma Like Trap (SLT), dits « passifs », sont des capteurs où les particules sédimentent et s’impactent sur une lame enduite disposée en partie basse. Au total, ce sont sept capteurs de proximité qui ont été placés à Paris et à Lyon au niveau de différents lieux publics (parcs et jardins). Cette étude a été réalisée au cours des années 2015 et 2016, durant la majeure partie de la période de pollinisation des différentes espèces végétales (mars–juin).
Résultats |
Les résultats de cette étude montrent qu’il y a beaucoup d’espèces allergisantes dans les parcs et jardins de Paris et de Lyon : bouleaux, platanes, cyprès… mais sont variables d’un jardin à l’autre ou même d’un coin de jardin à un autre.
Discussion |
Les résultats obtenus permettent ainsi de formuler des recommandations auprès des responsables des espaces verts, afin de protéger les personnes allergiques aux différents pollens.
Conclusion |
Il est important de toujours prendre en considération le facteur santé en évitant de planter des espèces allergisantes dans les parcs et jardins.
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Vol 57 - N° 3
P. 243 - avril 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.