Perception des médecins de soins primaires et prise en charge de l’asthme dans 6 pays : enquête mondiale de l’asthme auprès des médecins « GAPS » (The Global Asthma Physician Survey) - 15/04/17
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Résumé |
Introduction |
Les recommandations de l’asthme incluent la possibilité de prescrire une association fixe (CSI/LABA) à la fois comme traitement de fond et de secours (Single Maintenance And Rescue Therapy [SMART]) pour les patients nécessitant de faibles doses de CSI/LABA. GAPS a pour objectif de décrire la perception des médecins et leurs attitudes sur la prise en charge de l’asthme dans 6 pays.
Méthodes |
Au total, 1809 médecins voyant≥4 adultes asthmatiques par mois en Australie, Japon, Chine, Canada, France et Allemagne ont été interrogés (≈300 par pays) à partir d’échantillons aléatoires et ont répondu à des questionnaires standardisés sur la prise en charge de l’asthme, entre mai et septembre 2015.
Résultats |
Seul, 79 % des médecins déclarent avoir participé à une formation médicale continue sur l’asthme. Ils indiquent qu’un traitement de fond a été prescrit dans 71 % des cas et 87 % d’entre eux déclarent surveiller l’observance des patients (76–97 % par pays). Peu de patients ont reçu des plans d’actions écrits sur l’asthme (37 %), les applications mobiles ont été peu utilisées dans la prise en charge (15 %). L’utilisation des questionnaires validés reste faible (10 %) pour évaluer le contrôle de l’asthme, 72 % des médecins (n=1286) ont prescrit la stratégie SMART et ont déclaré que leur source d’information provenait de conférences (54 %) ou de délégués médicaux (49 %) plutôt que des recommandations locales ou internationales du GINA, sauf pour la Chine. La majorité des médecins (91 %) ayant prescrit SMART ont co-prescrit un SABA et 32 % ont déclaré faire une prescription similaire au traitement de fond habituel CSI/LABA.
Conclusion |
La prise en charge de l’asthme varie selon les pays. La plupart des médecins n’emploient pas des outils standardisés et validés pour suivre le contrôle de l’asthme. Malgré l’intérêt pour la stratégie SMART et la reconnaissance de cette stratégie dans certaines recommandations, elle reste mal comprise et rarement prescrite conformément aux essais cliniques. Une meilleure formation est nécessaire pour obtenir un impact sur les symptômes avec des améliorations adaptées à chaque système de soins.
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Vol 57 - N° 3
P. 274-275 - avril 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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