L’immunothérapie épicutanée conduit à une modulation épigénétique unique dans un modèle de souris allergique à l’arachide : hyperméthylation de Gata-3 et déméthylation de Foxp3 - 15/04/17
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Résumé |
Introduction |
L’immunothérapie épicutanée sur peau intacte (EPIT) est une voie thérapeutique des allergies alimentaires en cours de développement. Dans les modèles animaux, la désensibilisation obtenue par l’EPIT est maintenue après arrêt du traitement (tolérance) et prévient de sensibilisations à d’autres allergènes. Le but de ce travail était d’évaluer, dans un modèle de souris sensibilisées, la cinétique des modifications épigénétiques étayant l’effet thérapeutique de l’EPIT et l’induction de tolérance.
Méthodes |
Des souris BALB/c femelles sensibilisées à l’arachide ont été traitées par EPIT ou immunothérapie orale (OIT) ou non traitées pendant 8 semaines. Les prélèvements de rate et sang ont été réalisés aux semaines 1, 2, 4 et 8 du traitement et 8 semaines après arrêt du traitement. Un autre panel de groupes de souris a été analysé après une phase de sensibilisation à un autre allergène, l’ovalbumine. La méthylation de l’ADN a été analysée par pyroséquençage dans les cellules CD4+ purifiées de la rate et du sang.
Résultats |
Dans les cellules CD4+ (rate et sang), une hyperméthylation des îlots CpG associés au promoteur de Gata3 apparaît dès la 4e semaine d’EPIT, persiste jusqu’à la fin du traitement (p<0,05) et se maintient après arrêt du traitement (p<0,01). Ce changement n’est pas observé pour les souris traitées avec l’OIT. Une déméthylation des îlots CpG de Foxp3 est observé dans les cellules CD4+ de la rate et du sang, effet persistant jusqu’à la fin de l’EPIT (p<0,01) et maintenu après arrêt du traitement (p<0,05). Pour l’OIT, la déméthylation atteint un niveau similaire qu’au cours de l’EPIT mais l’effet n’est pas maintenu après l’arrêt du traitement. Dans les souris traitées par EPIT et protégées d’une sensibilisation à l’ovalbumine, la signature épigénétique de l’EPIT est conservée, à savoir l’hyperméthylation de Gata3 et la déméthylation de Foxp3.
Conclusion |
L’EPIT comparée à l’OIT conduit à une signature épigénétique unique et stable permettant une régulation négative de l’expression des gènes de la voie du Th2 et une activation des cellules T régulatrices. Ces mécanismes seraient impliqués dans l’induction de tolérance par EPIT.
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Vol 57 - N° 3
P. 277-278 - avril 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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