Efficacité de l’omalizumab dans UCS avec angioedème isolés - 15/04/17
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Résumé |
Introduction |
Notre cas clinique présente le cas de trois patients présentant angioedèmes sévères sans plaques d’urticaire dont le diagnostic est une urticarial chronique spontanée, ayant initialement consulté pour un diagnostic étiologique d’angioedèmes associés à des douleurs abdominales.
Méthodes |
La démarche diagnostic nous a permis d’éliminer l’étiologie bradykinique de ces oedèmes ainsi qu’une mastocytose.
Le diagnostic d’urticaire chronique spontanée a été confirmé pour ces trois patients.
En première intention, les trois patients ont bénéficié d’un traitement par antihistaminique qui s’est avéré être inefficace, même à quadruple dose pendant 3 mois. En troisième intention, nous avons introduit l’omalizumab à la dose de 300mg par mois.
Pour évaluer son efficacité, nous avons demandé aux patients de réaliser une auto-évaluation d’activité (le Score d’activité angioedèmes [AAS]), remplir dans une évaluation de contrôle de maladie (test de contrôle d’urticaire [UCT]) à chaque consultation et de leur qualité de la vie (AE-QoL).
Résultats |
Les premiers résultats avec la dose de 300mg/mois ont montré une réduction par 2 de la fréquence d’angioedèmes, mais sans contrôle de maladie (UCT 12) et la persistance d’une mauvaise qualité de vie.
Nous avons réduit le temps entre 2 injections à un seuil de 15jours. Disparition des angioedèmes, contrôle de la maladie obtenue avec un UCT>12 et une nette amélioration de la qualité de vie. Il n’y avait aucun effet secondaires exigeant une révision de dosage.
Par contre, une fois le contrôle de la maladie obtenu, il n’a pas été possible d’augmenter l’intervalle entre 2 injections comme nous pouvons le faire dans les autre cas d’urticaire spontanée chronique avec plaques superficielles.
Conclusion |
L’omalizumab est efficace dans la prise en charge des patient présentant des angioedèmes isolés dans le cadre d’une urticaire chronique spontanée. Le fait de ne présenter que des angioedèmes isolés semble être un critère de sévérité de la maladie et cela exige une réduction de l’intervalle entre 2 injections pour obtenir le contrôle entier de la maladie.
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Vol 57 - N° 3
P. 283-284 - avril 2017 Retour au numéro
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