Exigence de la tâche et aptitude visuelle - 19/04/17
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Résumé |
Introduction |
L’exercice de certaines activités professionnelles requiert l’acquisition de seuils minimaux d’aptitude visuelle notamment en ce qui concerne la vision de près et/ou de loin, la vision des couleurs, la vision binoculaire. Dès lors, des capacités visuelles ne satisfaisant pas ces exigences, peuvent empêcher l’exercice de certaines professions et poser un problème d’aptitude au poste de travail.
Nous rapportons le cas des deux patients référés au service de Médecine du Travail et de Pathologie Professionnelle de CHU de Mahdia-Tunisie, ayant posés un problème d’aptitude professionnelle vis-à-vis leur poste de travail.
Observation no 1 |
Mr FK âgé de 37 ans, receveur de bus dans une société de transport en commun, qui a présenté deux épisodes de chorio-rétinite séreuse centrale (CRSC) survenue à un an d’intervalle suite à une situation conflictuelle. Le 1er épisode s’est déroulé en novembre 2013, marqué par une baisse brutale de la vision de l’œil droit. L’exploration angio-graphique ainsi que l’OCT ont confirmé le diagnostic de la CRSC. L’améliorée sous traitement associant un repos à un anxiolytique était lente avec une récupération d’une acuité visuelle de 10/10 au bout du cinquième mois de suivi. Une année plus tard, il a présenté, suite à une situation conflictuelle, une récidive de la baisse de la vision avec une acuité visuelle chiffrée à 1/10.
Observation no 2 |
Mr BS âgé de 33 ans, personnel de soins au service des urgences, est suivi ans à la consultation d’ophtalmologie pour un Syndrome de Richner-Hanhart ; évoqué devant la récurrence d’une ulcération cornéenne douloureuse bilatérale, ainsi que la notion des antécédents familiaux de la maladie chez les deux frères. Le diagnostic fut par la suite retenu devant des taux sanguins élevés de tyrosine. Le patient a été mis sous traitement symptomatique avec un régime sans lysine. Il rapporte la notion de flou visuel avec une baisse importante de la vision, l’empêchant d’accomplir ses tâches professionnelles. L’examen ophtalmologique a montré une dystrophie cornéenne avec des opacités punctiformes séquellaires, fixant peu la fluorescéine avec une baisse importante et non améliorable de l’acuité visuelle : OD=3/10 ; OG=1/10.
Conclusion |
Les pathologies visuelles représentent un handicap permanent ou temporaire pour certaines activités professionnelles. L’instauration de normes d’aptitude visuelle en fonction de la potentielle dangerosité d’un poste de travail donné, et la prise en considération des capacités visuelles de la personne lors de son orientation professionnelle, sont d’un grand apport face aux problèmes d’aptitude chez tout déficient visuel professionnellement actif.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Aptitude, Contrainte professionnelle, Trouble de la réfraction
Plan
☆ | Cet abstract est la reprise d’un poster publié dans Les Archives des Maladies Professionnelles et de l’environnement volume 77 fascicule 3. Il ne pourra être cité qu’avec sa référence initiale. Pour consulter cet article : http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2016.03.459. |
Vol 10 - N° 1
P. 24-25 - janvier 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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