We performed a literature search in the Medline database, using the PubMed website. The incidence of presumably infectious encephalitis is estimated at 1.5–7 cases/100,000 inhabitants/year, excluding epidemics. Infectious encephalitis and immune-mediated encephalitis share similar clinical signs and symptoms. The latter accounts for a significant proportion of presumably infectious encephalitis cases without any established etiological diagnosis; as shown from a prospective cohort study where 21% of cases were due to an immune cause. Several infectious agents are frequently reported in all studies: Herpes simplex virus (HSV) is the most frequent pathogen in 65% of studies, followed by Varicella-zoster virus (VZV) in several studies. Enteroviruses are also reported; being the most frequent viruses in two studies, and the 2nd or 3rd viruses in five other studies. There are important regional differences, especially in case of vector-borne transmission: Asia and the Japanese encephalitis virus, Eastern and Northern Europe/Eastern Russia and the tick-borne encephalitis virus, Northern America and Flavivirus or Alphavirus. Bacteria can also be incriminated: Mycobacterium tuberculosis and Listeria monocytogenes are the most frequent, after HSV and VZV, in a French prospective study. The epidemiology of encephalitis is constantly evolving. Epidemiological data may indicate the emergence and/or dissemination of new causative agents. The dissemination and emergence of causative agents are fostered by environmental, social, and economical changes, but prevention programs (vaccination, vector controls) help reduce the incidence of other infectious diseases and associated encephalitis (e.g., measles).

Nous proposons une revue de la littérature avec des articles sélectionnés par une recherche sur Medline, via le moteur de recherche PubMed. L’incidence des encéphalites présumées infectieuses est estimée entre 1,5 et 7 cas/100 000 habitants/an, hors épidémies. Il existe une similarité clinique entre les encéphalites infectieuses et celles à médiation immune, ces dernières représentant une part importante des encéphalites présumées infectieuses sans diagnostic étiologique établi : dans une cohorte prospective, 21 % des cas étaient attribués à une cause immunitaire. Certains agents infectieux sont fréquents dans toutes les études : le virus Herpes simplex (HSV) est le plus fréquent dans 65 % des études et le virus varicelle-zona (VZV) est souvent le deuxième agent. Les Entérovirus sont fréquemment rapportés et constituent les virus les plus fréquents dans deux études et au 2^e ou 3^e rang dans cinq. Les différences régionales sont importantes, surtout en cas de transmission vectorielle : Asie et virus de l’encéphalite japonaise, Europe de l’Est, du Nord, partie orientale de la Russie et virus de l’encéphalite à tiques européenne, Amérique du Nord et Flavivirus ou Alphavirus. Des bactéries sont aussi responsables : Mycobacterium tuberculosis et Listeria monocytogenes étaient les plus fréquentes, après HSV et VZV, dans une étude prospective française. L’épidémiologie des encéphalites est en constante évolution. Elle peut révéler l’émergence et/ou la dispersion de nouveaux agents pathogènes. Les modifications environnementales et socio-économiques les favorisent, mais les programmes de prévention (vaccination, lutte anti-vectorielle) permettent la diminution de l’incidence d’autres maladies infectieuses et encéphalites associées (ex. rougeole).