Introduction. La Chirurgie de la Translocation Maculaire (CTM) est un traitement pour améliorer la vision chez les gens ayant une DMLA, surtout dans les cas de membranes néovasculaires rétrofovéolaires (MNRF) occultes. Cette technique difficile porte des risques potentiels. Le but de ce travail est de prévoir les complications et l'éfficacité de cette technique.

Matériel et Méthodes. Pendant ce travail prospectif, nous avons étudié 22 yeux ayant une MNRF qui ont subi phaco + vitrectomie + décollement rétinien iatrogénique + rétinotomie de 360° + extraction de la MNRF + rotation de la rétine 30°-50° + remise de la rétine à plat. Nous avons réuni les résultats de minimum 8 mois de suivi. En moyenne un mois et demi apres la CTM, on a fait une contre-rotations du globe par les chirurgiens du strabisme. En moyenne trois mois après, nous avons retiré l'huile de silicone. On a noté les complications et la comparaison des différences entre les visions pré et postopératoires.

Résultats. Nous avons, dans 18 des 22 cas (81,8 %) une augmentation, dans 3 (13,6 %) une stabilisation et dans 1 cas (4,54 %) une baisse visuelle. Les 8 des 22 cas (36,3 %) ont récupéré une vision pour lire avec aide visuelle pour malvoyant. La vitréorétinopathie proliférante (VRP) étant la complication la plus grave, a été retrouvée dans 5 cas (22,7 %). On a noté un décollement rétinien dans 1 cas et une membrane épirétinienne maculaire dans un autre cas. On les a traités par une seconde intervention. On a traité facilement les complications comme la réaction fibrillaire ou le blocage pupillaire médicalement ou chirurgicalement.

Discussion. Cette technique est relativement satisfaisante pour le traitement des baisses visuelles liées a MNRF pour augmenter ou stabiliser la vision. La plus grave complication est VRP. Parcontre le traitement de ces VRP est tres facile et le résultat est tres satisfaisant.

Conclusion. Pour le traitement de MNRF, surtout avec une membrane occulte et avec une hémorragie sousrétinale large ou intravitréenne, cette technique, bien qu'elle risque des complications graves, semble ne pas avoir d'alternative.